ESG LES 500 accélèrent la cadence

Économie Entreprises en partenariat avec Kompass Maroc lance le premier panorama du paysage ESG de la grande entreprise marocaine.
Pour cette édition, Mazars Maroc a analysé les données de cette première enquête qui révèle que davantage d’entreprises marocaines, cotées à la Bourse de Casablanca et non cotées, s’alignent sur les enjeux environnementaux, sociétaux et de gouvernance en intégrant dans leur stratégie de développement la démarche RSE et les critères ESG.

De plus en plus d’entreprises marocaines, cotées et non cotées à la Bourse de Casablanca, s’alignent sur les enjeux environnementaux, sociétaux et de gouvernance en intégrant dans leur stratégie de développement la démarche RSE et les critères ESG. Selon une récente enquête réalisée par le groupe Economie & Entreprises, 47% des entreprises engagées sur la durabilité adoptent des initiatives ESG. Dans le secteur industriel, 66% de ces sociétés intègrent déjà les critères ESG et 49% mesurent leur empreinte carbone pour évaluer leur impact environnemental.

66% des sociétés industrielles engagées sur la durabilité au Maroc intègrent les critères ESG (Environnementaux, Sociaux et Bonne Gouvernance) dans leur stratégie de développement. C’est ce que révèle une récente enquête réalisée par le groupe Economie Entreprises dans le cadre de l’édition 2023 de son flagship event « Les 500 ». Les conclusions de ce sondage, mené auprès de 137 entreprises ayant mis en œuvre au moins une initiative en matière de durabilité, et opérant notamment dans quatre secteurs d’activité dont l’industrie (41,6%), le commerce (40,1%), les services (13,1%) et la finance (5,1%), sont éloquentes et renseignent principalement sur l’attitude des entreprises marocaines quant à la prise de conscience des enjeux climatiques et de développement durable ainsi que la prise en considération des problématiques sociétales dans leur environnement. Force est de remarquer que c’est l’une des toutes premières enquêtes du genre au Maroc, d’autant qu’il y a très peu de données officielles disponibles sur l’implémentation des normes ESG par les entreprises dans le royaume. Le sondage conforte en effet une considérable orientation des entreprises concernées vers la prise en compte des enjeux climatiques dans leur process. Ainsi, sur les 57 sociétés industrielles sondées, on note un important engagement envers la RSE (Responsabilité sociétale de l’entreprise), avec 72% d’entre elles ayant adopté une démarche RSE. De même, 56% de ces entreprises effectuent une analyse de matérialité pour orienter leurs actions. « En ce qui concerne les critères ESG, 66% des sociétés industrielles intègrent ces éléments dans leur stratégie, et 49% mesurent leur empreinte carbone pour évaluer leur impact environnemental », révèle l’étude. Sur les 55 entreprises sondées dans le secteur commercial, 75% ont adopté une démarche RSE, et 64% intègrent les critères ESG dans leur stratégie, tandis que 51% mesurent leur empreinte carbone pour évaluer leur impact environnemental. « Cela témoigne d’un engagement significatif envers la responsabilité sociale des entreprises. De plus, 80% d’entre elles réalisent une analyse de matérialité pour orienter leurs actions », souligne-t-on. Dans le secteur des services, la tendance est bien plus haussière dans la mesure où 94% adoptent une démarche RSE. Toutefois, dans ce secteur, seules 44% des entreprises sondées réalisent une analyse de matérialité. Quant aux critères ESG, 61% les intègrent dans leur stratégie, et 50% mesurent leur empreinte carbone pour évaluer leur impact environnemental.

Une part non négligeable des entreprises exportatrices implémente les normes ESG
Les entreprises du secteur de la finance sont par contre les meilleurs élèves de la classe en ce qui concerne la prise en considération de la responsabilité sociétale de l’entreprise puisque l’enquête montre qu’elles ont presque toutes adopté une démarche RSE. Toutefois, seulement 71% d’entre elles réalisent une analyse de matérialité. Et seules 14% des sociétés financières intègrent les normes ESG dans leur stratégie, tandis que 57% mesurent leur empreinte carbone pour évaluer leur impact environnemental. Soulignons que la majorité (59,1%) des entreprises sondées sont des entreprises non exportatrices. Les exportateurs moyens représentent 22,6% de l’échantillon, tandis que les grands exportateurs comptent pour 18,2%. De même, la majorité des 137 entreprises (soit 81%) n’est pas cotée en Bourse, tandis que les entreprises cotées en Bourse ne représentent que 19% de cet échantillon. Dans les détails, parmi les entreprises non exportatrices, 83% ont adopté une démarche RSE, ce qui montre un engagement fort envers la responsabilité sociétale. Aussi, 53% de ces entreprises réalisent une analyse de matérialité, et elles sont 61% à intégrer les critères ESG dans leur stratégie, tandis que seulement 47% mesurent leur empreinte carbone pour évaluer leur impact environnemental. Concernant les entreprises moyennement exportatrices, l’enquête montre que 68% ont mis en place une démarche RSE pour soutenir leur engagement envers la responsabilité sociétale des entreprises. Cependant, seulement 42% de ces entreprises mènent une analyse de matérialité. En ce qui concerne les critères ESG, 61% des sociétés moyennement exportatrices les intègrent dans leur stratégie, tandis que 42% mesurent leur empreinte carbone pour évaluer leur impact environnemental. Il est à noter que parmi les entreprises fortement axées sur l’exportation, 84% ont adopté une démarche RSE, et 56% d’entre elles réalisent une analyse de matérialité pour mieux comprendre les enjeux essentiels de leur environnement. L’étude démontre également que 64% intègrent les critères ESG dans leur stratégie, tandis que 72% mesurent leur empreinte carbone pour évaluer leur impact environnemental. Force est de remarquer que sur les 31 sociétés cotées en Bourse, 71% ont mis en place une démarche RSE, tandis que 58% effectuent une analyse de matérialité. 68% intègrent des critères ESG, et 48% mesurent leur empreinte carbone. En revanche, au sein des 111 sociétés non cotées en Bourse, un considérable engagement vis-à-vis de la RSE est constaté avec 87% ayant adopté une démarche RSE. De même, 52% de ces entreprises effectuent une analyse de matérialité pour guider leurs initiatives. Il est également à noter que 64% de ces sociétés intègrent les normes ESG dans leur stratégie, et 54% mesurent leur empreinte carbone pour évaluer leur impact environnemental. L’enquête montre aussi qu’une grande partie des entreprises sondées envisage d’adopter des mesures significatives en matière d’impact environnemental dans le cadre de leurs démarches ESG en 2023. Notons que ces mesures comprennent une variété d’actions, notamment l’installation de panneaux photovoltaïques pour réduire leur dépendance aux énergies fossiles, la mise en place de systèmes de traitement et de recyclage des eaux usées en vue d’une gestion responsable des ressources en eau, la diversification de leurs portefeuilles d’actifs vers des investissements plus durables, ainsi que la création de programmes de gestion environnementale visant à identifier et à maîtriser les aspects environnementaux les plus significatifs. Aussi, note-t-on que parmi les entreprises interrogées, 53 % ont déjà acquis des certifications, ou sont en train de les obtenir ou ont prévu de le faire en 2023-2024. « Les réponses fournies révèlent un engagement solide envers les normes environnementales, notamment les certifications ISO 14000 et 14001, qui correspondent au management environnemental. Plusieurs entreprises ont réussi à obtenir ces certifications et prévoient de les renouveler, démontrant ainsi leur engagement continu en faveur de pratiques environnementales durables », font remarquer les auteurs de l’enquête, ajoutant que 54% des 137 entreprises mettent en œuvre des initiatives visant à promouvoir la parité hommes-femmes.

Un dispositif règlementaire progressif
Pour sa part, l’Autorité marocaine de contrôle du marché des capitaux (AMMC) a également pris les devants en instaurant l’obligation de publier un rapport RSE / ESG dès 2020 pour les entreprises faisant appel public à l’épargne, et a revu à la hausse les exigences sur ces reportings en 2023. En effet, l’entreprise de demain ne sera plus évaluée uniquement sur sa performance financière mais aussi sur son impact social et environnemental. Pour gagner des parts de marché et résister efficacement à la concurrence, l’entreprise doit intégrer les normes ESG dans ses process. Car, bien pensé et bien exécuté, l’ESG constitue un levier de surperformance économique des entreprises. De nombreux sondages et études réalisés ces dernières années auprès des dirigeants d’entreprises, notamment en Europe, le prouvent. Hormis la contrainte règlementaire pour les entreprises faisant appel public à l’épargne, les entreprises marocaines, et encore plus celles qui sont très actives dans l’export, ont entamé une marche irréversible vers la décarbonation, sous la houlette de l’Etat. Celles qui exportent vers la zone UE (Union Européenne) sont désormais soumises à l’obligation de se conformer au Mécanisme d’ajustement aux frontières (MACF), entré en vigueur depuis le 1er octobre 2023 dans sa phase d’essai, afin de pouvoir exporter leurs produits vers les pays de l’UE. Une marche progressive, qui à terme, obligera une plus large proportion d’entreprises marocaines d’intégrer les enjeux sociaux, environnementaux et de gouvernance dans leur stratégie de développement. Sur le plan de la réglementation, le Maroc continue de renforcer son dispositif. « Au Maroc, nous avons un processus progressif qui a abouti, pour le moment, à l’obligation de reporting extra-financier pour les sociétés faisant appel public à l’épargne. Ce processus continuera dans le même sens que la réglementation européenne compte tenu des engagements de convergence du Maroc avec l’UE dans le cadre du statut avancé du partenariat », explique Salah Eddine Bennani, Senior Manager – Strategy & Management Consulting chez Mazars au Maroc. Il fait notamment remarquer que l’Union Européenne a adopté en décembre dernier la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), entrée en vigueur en janvier 2023 et qui devrait être transposée dans la réglementation des pays membres avant juillet 2024. Toutefois, la mobilisation du financement nécessaire pour le déploiement de la stratégie RSE et des programmes ESG pourrait représenter un challenge considérable pour les entreprises marocaines, qui risque de freiner leur marche.

 


 

Salah Eddine Bennani
Senior Manager, Strategy & Management Consulting
Mazars Maroc 

 

 

L’ESG décortiqué
par Mazars 

La prise de conscience des considérations environnementales et sociales s’accélère dans le monde des affaires. Ces dernières années, de nombreux grands groupes marocains, encouragés par la réglementation sur le reporting extra-financier pour les sociétés faisant appel public à l’épargne, ont intégré l’ESG dans leur process. Salah Eddine Bennani, Senior Manager, Strategy & Management Consulting chez Mazars au Maroc, explique les enjeux et les implications de ce nouveau paradigme pour les entreprises marocaines. 

Depuis quelques années, les économies mondialisées et leurs grandes entreprises sont confrontées à un nouveau paradigme qui impose au libéralisme économique une sorte de « Reset ». On parle même de néo-capitalisme. Quel est votre regard sur cette nouvelle matrice économique ?

Ce nouveau paradigme marque l’amorce d’une étape majeure dans le cours de l’histoire et touche aux fondements même du capitalisme. En effet, après des siècles de croissance tirée par la découverte d’importants gisements de ressources naturelles et leur exploitation de manière abondante, le monde a basculé dans un mode de consommation plus rapide qui ne permet pas à la terre de se régénérer. 

A cela se rajoute le dérèglement climatique qui s’est accentué au cours des dernières décennies. En prenant également en considération la forte croissance démographique, il va sans dire que les décideurs sont confrontés à des situations plus complexes autant sur le plan économique que politique, et dont les origines sont environnementales et sociales. D’où la concertation onusienne et la formalisation des ODD – Objectifs de développement durable – au nombre de 17 inclus dans l’Agenda 2030 de l’Organisation des Nations Unies.

Ces enjeux impactent bien évidemment aussi le monde des affaires dans la mesure où l’entreprise exploite différentes matières premières pour produire des biens (elle peut donc être confrontée à des difficultés d’accès à ces ressources ou aussi être à l’origine de leur détérioration). D’autre part, l’entreprise subit également les affres du réchauffement climatique. 

A la lumière de vos explications, y a-t-il un amalgame entre ESG et RSE ? 

Tout à fait, il peut subsister un amalgame. Avoir en effet une conscience sociétale ne suffit pas. Il faut agir en adéquation avec cette conscience, d’où le concept de RSE (Responsabilité sociétale de l’entreprise). 

C’est un cadre de réflexion qui invite l’entreprise à formuler sa conscience sociétale, sa sensibilité à l’égard des différentes problématiques posées (en se basant par exemple sur les 17 ODD), et à formaliser des orientations et des choix d’action en la matière. L’ESG constitue l’étape suivante. Il s’agit d’un palier de maturité qui apporte un focus sur les trois leviers (environnementaux, sociétaux et bonne gouvernance) qui le constituent, de manière plus précise avec des métriques, des indicateurs permettant d’évaluer les actions réalisées.

Peut-on dire que l’ESG offre une autre image de l’entreprise au-delà de ses indicateurs financiers ?

Oui. Les métriques ESG peuvent porter sur des informations telles que les émissions carbone, l’empreinte carbone, la vulnérabilité au changement climatique, la pollution générée et bien d’autres points en ce qui concerne le volet Environnemental. 

Sur le volet Social, il y a les relations clients – fournisseurs, la conformité au droit social (dont la santé et la sécurité au travail, les sujets de discrimination, de protection de l’enfance…), parmi tant d’autres. Et en ce qui concerne le pilier Gouvernance, il y a l’éthique, la transparence fiscale, les droits des actionnaires (notamment minoritaires), la rémunération des dirigeants, etc. 

Ce sont autant d’indicateurs qui permettent de mieux connaître une entreprise, au-delà de ses états financiers, de mieux comprendre les risques auxquels elle est confrontée et les dispositifs de réponse qu’elle met en œuvre, et de mieux apprécier sa stratégie pour générer de la croissance durable avec une lecture revisitée des opportunités. Ce n’est pas un hasard si le niveau d’investissement dans les fonds ESG connaît une croissance fulgurante dans le monde : 220% d’augmentation entre 2019 et 2021, passant de 285 à 650 milliards de dollars investis (Source : Étude Refinitiv/Lipper – nov. 2021). Et il en va de même pour la mobilisation des instances régionales et internationales de normalisation comptable pour édicter des standards de reporting extra-financier (notamment GRI, ESRS, IFRS S1 et S2 publiés en juin 2023). 

Il faut remarquer que les réglementations nationales et régionales accordent de plus en plus d’importance à ces reportings extra-financiers, que cela soit à titre d’information périodique régulière ou à titre d’information requise dans le cadre d’opérations spécifiques. 

Le Maroc n’est pas en reste : l’AMMC (Autorité marocaine du marché des capitaux) a introduit, pour les sociétés faisant appel public à l’épargne, l’obligation de publier un rapport RSE/ESG dès 2020 et a revu à la hausse les exigences sur ces reportings en 2023. L’objectif de l’AMMC est de promouvoir la culture de la Responsabilité RSE au niveau des sociétés faisant appel public à l’épargne au Maroc, et de préparer ces dernières aux futures obligations de reporting ESG qu’il est prévu de mettre en place.

Il est désormais question de conscience sociale de l’entreprise et de clientèle socialement consciente… Pouvez-vous nous expliquer ces termes ?

La conscience sociale ou plutôt sociétale de l’entreprise est le fait pour celle-ci de comprendre tous les enjeux liés à tout ce que j’ai évoqué dans la question précédente, c’est-à-dire comprendre in fine comment l’entreprise est impactée par les phénomènes d’ordre environnemental et social, et comment elle-même impacte l’environnement et la société autant positivement que négativement. En ce qui concerne la clientèle, avoir une conscience sociétale implique qu’il faut comprendre que nos choix de consommation ont également un impact sur l’environnement et sur la société. 

 

Il y a également la problématique des faux ESG. Qu’en pensez-vous ?

 Le faux ESG, ou encore le greenwashing, fait référence simplement à la fraude en matière de communication et de publication d’informations extra-financières. En vue de l’éviter, l’entreprise doit structurer sa stratégie RSE sur une base fondée et méthodique, appuyée par une analyse de matérialité ainsi qu’une adéquation avec la stratégie business. Elle doit traduire cette stratégie RSE en dispositifs ESG clairs et précis, outillés d’indicateurs pertinents, adaptés, mesurables et vérifiables, en s’appuyant sur des référentiels normés. Elle doit mettre en place un processus de collecte, de production et d’analyse de l’information ESG, efficace, permanent, traçable et vérifiable. L’entreprise doit également s’assurer que son reporting se conforme aux normes et standards et qu’il apporte aux destinataires une information de qualité et fiable, compréhensible sans équivoque. En complément, le recours à la certification de ces rapports est une mesure précieuse pour apporter une assurance raisonnable quant à la véracité et la conformité des informations publiées.

La réglementation marocaine ne prévoit pas encore l’obligation de certification des rapports extra-financiers, contrairement à certaines juridictions internationales. Toutefois, les autorités marocaines compétentes pourraient inclure cet aspect à la réglementation dans les prochaines années.

Peut-on dire aujourd’hui que les ESG favorisent l’approche de l’exclusion à celle de l’inclusion ? 

Les ESG ne favorisent pas l’approche de l’exclusion. Il faut savoir, d’une part, que l’un des outils de travail essentiels pour structurer la démarche RSE est l’analyse de matérialité. C’est une approche fondamentalement inclusive puisqu’elle consiste en une identification et une implication de l’ensemble des parties prenantes, tant internes qu’externes de diverses catégories, dans l’activité et le fonctionnement de l’entreprise. D’autre part, le concept de RSE remonte aux années 1950 et a été progressivement précisé et formalisé notamment dans les années 1990. Le Pacte mondial des Nations Unies, qui date des années 2000, a posé les jalons des ODD adoptés en 2015… Avec le renforcement de la réglementation (de manière très progressive, tout de même), et l’attention portée par les investisseurs aux piliers ESG, on passe de plusieurs décennies de sensibilisation à une concrétisation et une opérationnalisation sur le terrain. 

Toutefois, il est important de reconnaître que le processus n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière et que les entreprises qui tarderont à prendre le train en marche auront beaucoup de difficultés à l’avenir non seulement au regard des futures réglementations, mais également en ce qui concerne le gap qu’elles auront creusé vis-à-vis des attentes de leurs marchés.

 

RADEEMA
La gestion responsable des ressources, un engagement pour une ville durable

Considéré comme la vitrine de l’activité touristique du Maroc, Marrakech fait face cependant de nos jours aux affres du dérèglement climatique. Dans ce chantier de la course à la gestion des ressources hydriques, RADEEMA, l’opérateur historique de distribution d’eau, a su mettre son expertise au service de la ville. Décryptage !

Marrakech ville ancestrale, rayonne depuis un millénaire grâce à l’ingéniosité de ses bâtisseurs, un savoir qui perdure durant des siècles, garantissant l’épanouissement économique et social de la cité, de ses habitants et ses visiteurs. 

A travers les âges, la cité s’est adaptée aux différents contextes imposés par des donnes géopolitiques, économiques et environnementales dont les changements climatiques, la sécheresse et la désertification. Les contraintes ainsi vécues ont catalysé les intelligences individuelles et collectives, conduisant à la mise en œuvre de solutions innovantes telles que les Khettara, système ingénieux de drainage souterrain de l’eau depuis l’Atlas et qui a contribué pendant des siècles à faire perdurer l’activité économique de Marrakech.

Fidèle à sa démarche adaptative, Marrakech continue de nos jours à innover et à moderniser à la fois ses infrastructures et les modes de gouvernance de ses services publics, en s’investissant dans des projets mobilisateurs, réalisés grâce à une synergie de l’ensemble des intervenants publics et privés. En s’inscrivant dans cette dynamique, Marrakech à travers sa Régie Autonome de Distribution d’Eau et d’Electricité (RADEEMA), s’est lancée dans plusieurs projets permettant entre autres de s’intégrer dans la gestion intégrée des ressources en eau, d’adopter une vision de développement propre et de promouvoir l’efficacité énergétique, ce qui lui a permis de mettre en exergue les opportunités d’investissement dont jouit la Région Marrakech – Safi, à travers plus particulièrement la fiabilité de son infrastructure et la gestion durable et responsable des services rendus.

Marrakech : un modèle de gestion des ressources hydriques

C’est dans le but de pérenniser et de sécuriser l’accès à l’eau, que les opérateurs de l’eau de la Région ont œuvré conjointement pour gérer au mieux les aléas du dérèglement climatique. A cet effet, des investissements colossaux ont été réalisés, notamment à travers la généralisation de l’utilisation des ressources non conventionnelles, durables et renouvelables, pour l’irrigation des espaces verts de Marrakech. A ce titre, un volume de 24 millions m3 environ est mobilisé annuellement contribuant ainsi à l’atténuation du déficit hydrique du bassin de Tensift. Ce potentiel, équivalent à 30% de la consommation annuelle du Grand Marrakech, a permis, depuis des années, de répondre aux besoins en eau des complexes golfiques et de la palmeraie de Marrakech, déclarée par l’UNESCO comme patrimoine naturel mondial. Aujourd’hui, ce sont 26 espaces verts et jardins urbains de Marrakech d’une superficie de 228 Ha qui commencent progressivement à être arrosés par les eaux de réutilisation émanant de la STEP, une station d’envergure, mise en service par la RADEEMA depuis 2008, en sa première phase et dont la deuxième a été inaugurée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu le glorifie.

En parallèle à ces réalisations, garantissant une diversification des ressources d’alimentation, Marrakech est dotée de la technologie nécessaire et d’un savoir à la hauteur des exigences en matière de gestion de l’infrastructure de l’eau, permettant ainsi d’atteindre une performance satisfaisante (rendement à 78,3% et une autonomie de réserve à 21 heures).

STEP de Marrakech : Un modèle de Mécanismes de Développement Propre 

Marrakech se donne la vocation de réduire ses émissions de gaz à effet de serre. C’est à l’instar de sa station d’épuration, répertoriée par « l’United Nations – Climate Change Secretariat » comme projet MDP, que la ville s’investit dans des projets de durabilité tels que le séchage solaire des boues d’épuration, un procédé basé sur l’utilisation du potentiel d’ensoleillement assurant une autonomie thermique de l’unité.

Les techniques adoptées jusqu’à aujourd’hui ont permis, à travers la STEP de Marrakech, d’éviter plus de 62.000 tonnes eqCO2, grâce à son procédé de valorisation de la biomasse produite lors du processus du traitement des boues. La cogénération de ce biogaz couvre 50% du besoin de la station en énergie électrique et 100% de l’énergie thermique.

Smart Grid : un levier de  durabilité et l‘efficacité énergétique 

Dans un contexte où l’efficacité énergétique et la durabilité sont devenues des priorités essentielles, la cité ocre déploie tous ses moyens pour moderniser la gestion de son réseau électrique par la mise en place d’un Smart Grid, un réseau intelligent à Marrakech. L’objectif de cette transition vise essentiellement l’amélioration de la qualité du service et de la performance par la réduction des pertes énergétiques et la facilitation de l’intégration des énergies renouvelables. En fin de compte, on bâtira un réseau électrique plus efficace, respectueux de l’environnement et capable d’optimiser l’adéquation entre la mobilisation et l’appel en énergie des clients tout en assurant un meilleur monitoring de l’évolution de leurs besoins en eau et en énergie électrique.

Pour rappel, toutes ces réalisations et projections prometteuses offrent une opportunité significative pour accompagner Marrakech comme modèle durable, d’hospitalité,  de progrès et d’épanouissement économique et social.

 

Bricoma
lance une nouvelle génération de magasins de proximité

Le leader du marché marocain du bricolage continue d’étendre son nouveau concept de magasins de proximité dans les différentes villes du Royaume. Une nouvelle stratégie pour répondre aux besoins de ses clients tant particuliers que professionnels. Bricoma a aussi élargi sa gamme de produits et compte continuer sur cette lancée. Explications de Mohammed Filali Chahad, PDG du groupe. 

Quel bilan faites-vous de votre activité cette année ? 

Nous allons certainement clôturer cette année avec près de 10% de progression du chiffre d’affaires par rapport à l’année précédente. Cela s’explique essentiellement par l’augmentation de notre assortiment produit, dans le sens où nous avons essayé de développer et d’adapter nos produits en fonction des besoins de notre clientèle. 

Pour rappel, au lancement du groupe Bricoma, notre concept était principalement dédié aux professionnels mais au fil des années et avec le développement des habitudes de consommation des Marocains, nous avons remarqué un certain engouement de la part de la clientèle des particuliers pour nos produits. Pour ce faire, nous avons mis en place toute une gamme de produits principalement dédiée à cette catégorie sans oublier bien évidemment notre cible principale qui sont les professionnels. 

Vous avez ouvert récemment un deuxième magasin dit de proximité sur la ville de Tanger, pouvez-vous nous présenter ce nouveau concept ?  

Effectivement, nous venons d’ouvrir un deuxième magasin à Tanger en plein cœur de la ville pour nous rapprocher encore plus du consommateur. Après avoir ouvert un premier magasin dans la ville de Tanger en 2012 à la sortie de la ville sur la route de Rabat, nous avons choisi de réitérer l’expérience cette fois-ci par un nouveau magasin de proximité, situé au centre-ville sur le Boulevard Moulay Ismail. Il s’agit de notre 2ème point de vente dans la ville du détroit. 

Ce nouveau magasin vise à mieux répondre aux demandes des clients qui préfèrent faire leurs achats dans un endroit plus proche, évitant ainsi les déplacements fréquents à l’extrémité de la ville de Tanger.  D’une surface de vente de 2000 m2, la nouvelle enseigne est porteuse de 50 emplois directs et 10 indirects. L’accès est facile pour les clients, avec possibilité d’utiliser gratuitement le parking au 1er sous-sol du magasin.  De plus, nous proposons, dans ce nouveau magasin, notre large gamme habituelle de produits essentiels dont le nombre dépasse les 23.000 références pour le bricolage de maison.

Les autres villes vont-elles bénéficier aussi de la présence de magasins de proximité ?  

Bien évidemment, nous avons fait le choix au sein de Bricoma de nous rapprocher le plus possible de nos clients. C’est dans cet esprit que cette nouvelle génération de magasins de proximité est née. D’ailleurs, d’autres ouvertures sont programmées pour l’année 2023. Il s’agit, entre autres, d’un 2ème magasin à Salé Marina et un 2ème magasin à Agadir (Inezgane).

Il faut rappeler qu’avec une présence établie dans plusieurs régions du Royaume et plus de 20 magasins ouverts, nous maintenons notre position de leader reconnu dans le secteur du bricolage au Maroc. 

Et pour ce qui est de votre programme d’expansion, où en êtes-vous? Maintenez-vous vos projets ?  

Notre programme de développement est maintenu. Nous avons aujourd’hui 20 magasins opérationnels dans toutes les grandes villes du Maroc. Et nous souhaitons en atteindre 25 à l’horizon 2025.  

En effet, nous comptons renforcer notre présence sur les grandes villes où nous sommes présents, à savoir : Tanger, Agadir, Casablanca et Rabat. Mais aussi d’ouvrir dans des villes où nous ne le sommes pas tels que: Tétouan, Safi ou encore Inezgane.

 

DISLOG
La fulgurante ascension de Dislog Group

C’est une histoire à succès que l’on voit rarement. Partie d’une modeste startup spécialisée dans la distribution, l’entreprise n’a cessé de se développer pour devenir aujourd’hui un groupe industriel connu et reconnu à l’échelle nationale et internationale. De plus, pour accompagner son développement, le groupe prépare actuellement son introduction en Bourse. Tour d’horizon, en compagnie de Zakaria Jerrari, Directeur Général du pôle finance de Dislog Group.

Pouvez-vous nous présenter Dislog ?

En 2004, Dislog naissait en tant que start-up, et était lancée avec un capital d’amorçage de 1,5 million de dirhams. 

Nous avons débuté notre parcours en tant que distributeur, dans de modestes bureaux situés à Ain Sebaa. Aujourd’hui, nous sommes devenus un grand groupe industriel dans les métiers de la Santé, l’Hygiène et de l’Alimentation : ce qu’on appelle l’économie de la vie. 

Le groupe dispose d’un savoir-faire important en matière de sourcing, de marketing et de développement de marque, ce qui lui permet d’offrir des produits de qualité qui répondent parfaitement aux attentes des consommateurs. 

Pour atteindre ce niveau de réussite, notre top management sous le leadership de notre président M. Moncef Belkhayat, a élaboré une vision de développement robuste basée sur une stratégie de leviers financiers et de la croissance externe à travers des opérations M&A,

Il s’agit d’un  travail d’équipe qui a été  construit sur 18 ans. Durant cette période nous avons effectué neuf opérations d’ouvertures de capital et nous détenons le record du groupe privé ayant réalisé le plus d’opérations de  Private Equity au Maroc.

Dans ce sens, comment s’est fait le passage de la distribution à l’industrie ? 

Le passage de la distribution à l’industrie s’est imposé de lui-même au fil du temps.  En 2018, notre groupe s’est tellement développé que nous avons naturellement dû entamer une transition vers le secteur industriel. 

Je dirais que le véritable tournant industriel a eu lieu entre 2019 et 2020 lorsque nous avons acquis notre première usine, à Mohammedia, spécialisée dans la production de l’eau de javel sous la marque ACE et d’autres produits d’hygiène liquides, désormais connue sous le nom de HMI « Hygiénique Moderne Industries » .

Durant la même année, nous avons procédé à l’intégration de deux autres unités industrielles, l’une dans la fabrication de produits d’hygiènesen papier (mouchoirs, essuie-tout, papier toilette) et la seconde dans la production de produits d’hygiène liquides (nettoyant sol, liquide vaisselle, lessive, etc.). Ces activités ont été intégrées à notre complexe industriel de Mohammedia. 

Le groupe a aussi étendu sa gamme de produits sous la marque ACE, en mettant au point la marque ACE Maison spécialisée dans les nettoyants sols.

Vous êtes aussi présents dans le secteur de l’alimentation, comment vous êtes-vous tournés vers ce secteur d’activité ?

Notre transition vers l’industrie alimentaire a débuté par la signature d’un partenariat stratégique avec le leader du biscuit en Égypte, « Edita ». Un acteur avec lequel nous avons lancé cette nouvelle activité dans une nouvelle usine à Berrechid.

Cette incursion s’est avérée être un énorme succès, avec le lancement de la marque “Hohos”. En seulement 14 mois, nous avons réussi à atteindre une part de marché de 11%. 

Forts de cette réussite, nous avons élargi notre présence en France en acquérant des structures de production ainsi qu’une structure de distribution. Nous avons donc répliqué exactement le même modèle marocain, à savoir un groupe possédant des installations industrielles, couplé à une branche de distribution.

Le dernier virage majeur dans notre démarche industrielle concerne le secteur de la santé. Dans ce sens, nous avons acquis en février 2022 le Laboratoire Kosmopharm (KPH). Une année et demi plus tard, c’est le laboratoire pharmaceutique Steripharma et la société de promotion pharmaceutique Somapharma qui ont intégré le groupe pour former « Dislog Health Care ». 

Dès l’année prochaine, ce nouveau pôle, intégrant aussi bien l’industrie pharmaceutique que cosmétique, se positionnera parmi les 20 premiers laboratoires au Maroc et notre objectif est de figurer parmi le top 10 à l’horizon 2025. 

Nous pouvons donc affirmer qu’aujourd’hui Dislog Group est reconnu comme étant un développeur et accélérateur de marques avec un portefeuille de plus de 100 marques.  

Le groupe Dislog a connu plusieurs opérations stratégiques ces dernières années, cela est-il précurseur d’une future introduction en Bourse ?  Quand ? Quel objectif ?

En effet, c’est un nouveau chapitre qui s’ouvre pour nous, l’IPO de Dislog group est prévue pour le premier semestre 2025. L’objectif étant de procéder à une levée de fonds dans le but de financer notre plan de développement. 

Sur un autre volet, le groupe avec des fondamentaux solides a atteint une taille qui lui permet de bénéficier du financement de bailleurs de fonds internationaux. À cet égard, il est à noter que nous avons signé un nouveau contrat de financement avec la BERD, s’élevant à près de 35 millions d’euros. 

Vos activités performent bien dans les douze régions du Maroc, à quand un Dislog Africa ?

La stratégie post-IPO est en effet de s’ouvrir à de nouveaux marchés à l’international. Toutefois nous ne savons pas encore si cette internationalisation va s’opérer en Afrique ou ailleurs. 

La Zlecaf sera pour Dislog sans doute une opportunité de développement…  

Oui elle constitue une opportunité dans la mesure où la politique de l’investissement à l’étranger va se faire. Maintenant, cela ne va pas dépendre uniquement de cette politique de libre-échange mais aussi des opportunités d’investissement qui se présenteront. 

Quels sont les piliers stratégiques sur lesquels repose votre réussite ? 

Le premier pilier est incontestablement notre capital humain. En effet, l’une de nos plus grandes réussites ce sont les hommes et les femmes qui œuvrent pour le développement du groupe. Une équipe de 2.800 talents qui nous ont permis de concrétiser tous nos projets jusqu’à présent. 

Notre COMEX est parmi les meilleurs  de la région. Notre équipe de direction et nos cadres supérieurs sont profondément engagés et motivés et ils contribuent à créer un environnement où règne un véritable esprit de famille.

Le second pilier concerne quant à lui la digitalisation et le développement de notre système d’information. En effet, le groupe intègre la digitalisation dans tous les maillons de la chaîne de valeur, afin d’optimiser ses process, fiabiliser les données et améliorer le pilotage de notre activité en temps réel.  Pour ce faire, nous avons aussi investi dans une infrastructure IT aux meilleurs standards internationaux. Le groupe collecte environ 10 milliards de points de données uniques par an, à travers 1 million de factures par an auprès de 70.000 épiciers sur une vingtaine de régions.

Sur un autre volet, que fait Dislog Group pour se conformer aux critères de ESG ?  

Dislog Group attache une grande importance à la conformité, aux critères ESG (Environnement, Social, Gouvernance) et la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Notre engagement dans ce domaine se manifeste par la mise en place d’un système de gouvernance solide avec des organes décisionnels composés d’une part d’un conseil d’administration avec en partie des administrateurs indépendants et des comités, en l’occurrence un comité d’audit, un comité d’investissement, un comité rémunération, des comités exécutifs et un comité ESG/RSE. 

De plus, nous avons élaboré des stratégies ESG et RSE qui couvrent tous les aspects de nos activités et qui ont été intégrées à l’ensemble de nos pôles. Ces stratégies sont présentées de manière détaillée dans notre dernier rapport annuel.

BMCI
«Etre la banque d’un monde qui change» représente une promesse et un engagement

Placer le client au cœur de ses préoccupations, œuvrer en faveur d’une économie verte, peaufiner sa stratégie de transformation digitale, sont autant de chantiers prioritaires et auxquels la BMCI accorde une grande importance. Tour d’horizon. 

Quel bilan d’étape faites-vous depuis le déploiement du plan stratégique de la BMCI ? 

Dans un marché bancaire en pleine mutation, la BMCI place aujourd’hui et plus que jamais le client au cœur de ses préoccupations en se mobilisant dans le cadre d’un vaste chantier de transformation de la banque avec des ambitions affirmées de redynamisation de l’activité commerciale, d’adaptation du modèle opérationnel et de déploiement d’une culture d’entreprise orientée résultat.

Dans ce contexte, la vision de la banque est de devenir la référence au Maroc pour les clients recherchant des prestations à forte valeur ajoutée, qui met à leur service, l’expertise, l’exigence de qualité et de l’engagement du Groupe BNP Paribas. Dans cette optique, la BMCI s’est fixé des objectifs visant, entre autres, à faire progresser son produit net bancaire à un rythme plus important que celui du marché, à faire progresser son Net Promoter Score, indicateur de mesure de la satisfaction client, en vue de faire partie des trois premières banques de la place en termes de satisfaction clients et à améliorer son mode de fonctionnement en promouvant l’agilité. 

A mi-parcours, le constat majeur est la mobilisation sans équivoque des forces vives de la banque pour la réussite de ce plan. Nous affichons aujourd’hui une bonne dynamique reflétée par le niveau d’avancement des initiatives embarquées, par les progrès réalisés par la banque dans plusieurs domaines d’activité à l’instar de la digitalisation des services à la clientèle. 

« Etre la banque d’un monde qui change » représente aujourd’hui pour nous beaucoup plus qu’un leitmotiv, c’est une promesse et un engagement que nous tenons au quotidien. 

Dans ce sens, quels sont les leviers de croissance du groupe identifiés pour les prochaines années ? 

Nos principaux leviers de croissance reposent sur le développement des technologies dans un contexte évoluant vers l’industrialisation de l’Intelligence Artificielle, le déploiement de la finance durable et des enjeux ESG, à l’instar du Groupe BNP Paribas, un groupe de référence en matière de données et de technologies ESG. En effet, le Groupe BNP Paribas place les données au centre de sa stratégie de financement durable et affecte d’importantes ressources au développement de la collecte des données et de ses capacités de traitement, ainsi que son engagement à faire cela sur un mode « open source ». 

Nous plaçons également la croissance, le développement du potentiel et l’engagement de nos collaborateurs comme l’un de nos principaux piliers de croissance.    

Comment se traduit l’engagement de BMCI en faveur de l’économie verte au Maroc ? 

L’engagement de la BMCI en faveur d’une économie verte au Maroc se traduit par l’intégration de critères responsables dans l’ensemble de ses activités. Ce principe a tout naturellement été adopté en priorité pour les activités de financement et d’investissement, à travers l’instauration de règles d’intervention dans certains secteurs sensibles. Ces politiques intègrent des critères environnementaux et sociaux pour les décisions de financement et d’investissement dans des secteurs présentant de forts enjeux : déforestation, gestion de l’eau, émission de CO2, gestion des déchets, etc. Les risques sociaux sont également pris en compte afin de lutter contre le travail des enfants et le non-respect des droits de l’homme. 

La BMCI s’est aussi fixé comme ambition d’accélérer la vitesse de croissance de ses encours de crédits respectant un certain nombre de critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance, en allant deux fois plus vite que les encours classiques. A cet effet, la BMCI a mis l’accent sur la formation de l’ensemble de ses équipes aux sujets ESG.  Une taxonomie Groupe est également en place pour définir avec précision les secteurs et transactions répondant aux objectifs de développement durable et guider la force de vente sur les financements à privilégier et mesurer l’évolution réalisée sur les financements à impact positif. Côté métier, les équipes travaillent sur le développement de l’offre de produits et services encourageant les financements en faveur de l’économie verte et de la décarbonation. 

Nos collaborateurs sont également embarqués dans cette démarche. A travers le programme de mécénat 1 Million Hours to Help, ils ont l’opportunité de mentorer des startups engagées pour un monde plus durable et d’apporter des solutions concrètes aux problématiques liées au climat. Enfin, le programme Help 2 Help, pour lequel la Fondation BMCI apporte une contribution financière à tout collaborateur engagé dans une association, a accompagné plusieurs collaborateurs dans des projets d’équipement en lampadaires solaires dans les régions rurales.

Qu’en est-il de la décarbonation ? Comment la BMCI accompagne-t-elle les entreprises sur le sujet ?

L’évaluation ESG des clients de la BMCI permet à la force de vente d’instaurer un dialogue sur les sujets de transition énergétique avec ses clients et d’identifier ensemble des opportunités d’investissement dans l’économie verte. Ces investissements « verts » permettent d’une part une optimisation des coûts pour la société et d’autre part d’améliorer sa compétitivité à l’export au vu de la réglementation qui se renforce de plus en plus. 

La BMCI propose plusieurs produits qui encouragent les investissements dans le green, comme par exemple le GEFF en partenariat avec la BERD. Ce dernier est un programme de la BERD dédié à l’efficacité énergétique, aux énergies renouvelables et à la gestion des ressources (eau, déchets, etc.). 

La BMCI offre également le produit Green Invest de Tamwilcom qui consiste à proposer un co- financement avec Tamwilcom pour les projets d’acquisition des biens matériels et/ou immatériels ainsi que des installations techniques pour les entreprises investissant dans l’économie verte. 

Dernièrement, la BMCI a innové sur le marché en proposant un nouveau type de financement, le Sustainability linked loan. En effet, la BMCI est la première banque au Maroc à lancer un crédit « Sustainability Linked Loan » (SLL) qui est un crédit dont le coût évolue à la baisse en fonction de l’atteinte d’indicateurs clés de performance Environnementale, Sociétale et/ou de Gouvernance. 

Sur le volet du digital, quels sont les grands chantiers numériques de la BMCI pour 2023 ? 

Notre vision de la transformation s’inspire directement des attentes de nos clients, de nos actionnaires mais également de nos collaborateurs.  Nos clients restent au cœur de nos préoccupations avec l’objectif de toujours mieux les servir.

Cela signifie faciliter la relation bancaire avec nos clients afin de la rendre toujours plus simple et pratique. Repenser nos processus pour qu’ils soient plus légers et plus efficaces. Former nos collaborateurs et développer une activité bancaire à impact positif sur notre environnement sont aussi des éléments nécessaires à notre Transformation Digitale.

Lancé en Novembre 2020, le nouveau service de banque en ligne BMCI Connect est continuellement enrichi afin d’apporter toujours plus d’autonomie à nos clients. Les satisfaire pleinement constitue la clé de voûte de notre dispositif digital.

De toutes nouvelles fonctionnalités seront également proposées à notre clientèle et permettront d’augmenter leur satisfaction et intensifier leur autonomie. De manière globale, le Selfcare est au cœur de notre stratégie digitale et sera également intensifié sur d’autres métiers comme par exemple le Crédit à la Consommation.

CBI
Un demi-siècle de productivité !

CBI, fort de plus d’un demi-siècle d’expérience dans le secteur des technologies de l’information, incarne l’agilité et l’adaptabilité dans un environnement en constante mutation. Dans un entretien récent avec Khaled Benjelloun, Administrateur et DGA du groupe CBI, nous avons exploré la manière dont l’entreprise continue de s’adapter aux évolutions du secteur IT, de surmonter le défi de la rareté des talents, et d’approfondir son développement sur le continent africain. Nous avons également évoqué les projets à venir de CBI, qui s’inscrivent dans son engagement constant à continuer à servir ses clients avec les meilleures technologies et standards internationaux.

Comment CBI s’adapte-t-elle aux mutations du secteur IT ?

Chez CBI, nous maintenons notre capacité à évoluer en harmonie avec les transformations du secteur IT. Fidèles à notre histoire, depuis la création de CBI en 1970, nous anticipons constamment les tendances technologiques pour offrir les meilleurs services et solutions à nos clients.

Nous sommes passés de revendeur d’équipements informatiques dans les années 80-90 à revendeur de solutions dans les années 2000, et aujourd’hui, nous sommes des fournisseurs de solutions et de services managés à forte valeur ajoutée.

Cette démarche repose sur plusieurs piliers, à savoir le développement des compétences en interne : Nous accordons une importance capitale à la formation et au perfectionnement de nos collaborateurs, les maintenant au fait des meilleures pratiques de l’industrie IT et des plus hauts niveaux de certification chez nos partenaires.

Des partenariats stratégiques : Nous nous appuyons sur des partenariats forts avec les leaders mondiaux de la technologie, ce qui nous permet de délivrer à nos clients le meilleur des solutions qui existent aujourd’hui sur le marché des nouvelles technologies. 

L’écoute des clients : Nous avons établi un canal de communication ouvert avec nos clients, qui sont devenus des partenaires au fil des années. Nous cherchons à comprendre leurs besoins en constante évolution et à cibler leurs diverses problématiques. C’est cette écoute active et cette relation de confiance qui font que CBI est aujourd’hui capable de proposer des solutions sur mesure, constituant une véritable valeur ajoutée pour nos clients.

Et enfin l’agilité : Notre structure organisationnelle et nos processus sont flexibles et en constante évolution pour nous permettre d’adresser au mieux les attentes de nos clients et de nos partenaires. Cette agilité, combinée à une rigueur indispensable à la bonne gouvernance de notre entreprise, est garante des meilleurs standards de qualité pour nos clients. D’ailleurs, CBI est certifiée ISO 9001, démontrant notre engagement envers des normes de qualité et une amélioration continue de nos processus et services.

Comment répondez-vous à la rareté des compétences au sein de l’industrie ?

La rareté des compétences est un défi considérable et ne concerne malheureusement pas que le secteur de l’IT au Maroc. Nous avons toujours mis le capital humain au centre de notre stratégie d’entreprise, autour de deux axes principaux : 

Formation & Développement Interne : Nous accordons une priorité stratégique à la formation et à la montée en compétence de nos collaborateurs. Nos équipes bénéficient de formations et de certifications annuelles. En parallèle, à travers des partenariats avec des universités, nous accueillons chaque année de nombreux jeunes diplômés que nous accompagnons dans leur transition vers le monde professionnel.

Bien-être des Employés : Nous œuvrons pour la mise en place d’un environnement de travail optimal permettant à nos collaborateurs d’évoluer dans un climat d’excellence qui libère leur potentiel et crée un véritable vivier de talents. Impliquer, partager et donner du sens à notre travail sont les maîtres mots chez CBI, contribuant à l’excellence et à la cohésion de notre équipe.

Pouvez-vous nous expliquer le développement de vos activités en Afrique, un continent où vous êtes de plus en plus présents ?

Le développement des activités de CBI en Afrique est le fruit d’une expansion stratégique, démontrant notre engagement à jouer un rôle significatif sur le continent grâce à nos implantations locales. Nous avons établi des filiales au Sénégal en 2006 et en Côte d’Ivoire en 2017, renforçant ainsi notre proximité avec les clients en Afrique francophone. Nous avons investi dans ces pays en ouvrant des bureaux avec des équipes locales proches de nos clients, élément primordial pour créer une relation de confiance à long terme. Actuellement, nous sommes heureux d’avoir plus de 5 nationalités différentes au sein du groupe, ce qui constitue une richesse pour l’entreprise et pour ses clients.

Expansion à moyen terme : Nous avons également des projets concrets pour ouvrir d’autres implantations à moyen terme, renforçant ainsi davantage notre présence sur le continent et améliorant notre capacité à répondre aux besoins des marchés locaux.

Quels sont les projets que vous envisagez pour les années à venir ?

Nos projets futurs reflètent notre engagement continu à anticiper les besoins de nos clients et à demeurer à la pointe des tendances technologiques. Parmi les initiatives à venir, on peut citer :

Innovations constantes : Nous poursuivrons nos efforts pour fournir des solutions innovantes répondant aux défis technologiques émergents. Chaque jour, nous renforçons notre catalogue de services en développant nos compétences, nos outils et nos process pour mieux servir nos clients au Maroc et dans la région.

Expansion internationale : Nous explorons de nouvelles opportunités d’expansion au-delà du continent africain et chercherons à renforcer notre présence dans d’autres régions du monde.

AGIRH
Nous prévoyons de cibler d’autres marchés en Europe et en Asie

Avec près de 22 ans de présence sur le marché, la notoriété d’AGIRH, filiale de Ténor group, n’est plus à faire.  Le leader des logiciels de ressources humaines a su capitaliser sur son succès au Maroc pour se développer sur le marché africain et devenir ainsi le leader sur le continent. Une réussite qui pousse le groupe à sonder de nouveaux horizons. Détails de Mitar Issam, Directeur général Adjoint chez AGIRH. 

Quel bilan dressez-vous de l’évolution de votre secteur au Maroc ? 

Au Maroc l’utilisation des SIRH se développe de plus en plus. La digitalisation des processus RH est devenue une préoccupation majeure pour toutes les entreprises désireuses de rendre leur organisation et leur gestion plus cohérentes et plus performantes grâce à la mise en place d’un SIRH.

Il y a quelques années, l’utilisation d’un outil se limitait au calcul de la paie et la gestion administrative. Actuellement, l’entreprise marocaine a besoin, face à la concurrence et à la fuite des cerveaux, de fidéliser son personnel, en proposant un outil qui va à la fois faciliter la communication entre les équipes RH, les managers et les collaborateurs, optimiser la gestion du capital humain par une digitalisation totale des processus RH et enfin mieux servir les talents pour une meilleure rétention…

Les fonctions les plus demandées dernièrement sont la gestion prévisionnelle de la carrière, la formation, le suivi de la performance pour une rétribution équitable, les campagnes people review et la mise en place d’un portail collaboratif.

Dans ce sens, quel a été l’impact de l’introduction de l’Intelligence Artificielle sur votre activité ?

L’introduction de l’Intelligence Artificielle (IA) dans les solutions de gestion des ressources humaines (GRH) est un développement très prometteur qui offre de nombreux avantages. L’IA peut aider les entreprises à améliorer leurs processus de recrutement, à gérer leurs employés et à améliorer leurs pratiques de gestion des ressources humaines et ce en analysant leurs données et en leur fournissant des informations pertinentes sur les candidats. Les logiciels peuvent également aider les entreprises à cibler les candidats les plus susceptibles de réussir et à trouver des candidats qui correspondent mieux à leurs critères. 

Les logiciels de GRH basés sur l’IA peuvent également aider les entreprises à gérer leurs employés. Les logiciels peuvent analyser les données des employés et fournir des informations précieuses sur leurs performances, leurs compétences et leurs besoins en termes d’évolution de carrière. Les entreprises peuvent utiliser ces informations pour prendre des décisions éclairées sur la gestion des ressources humaines. Enfin, les logiciels de GRH basés sur l’IA peuvent aider les entreprises à proposer par exemple des chemins de carrière adéquats aux talents, tout en intégrant les formations à suivre, l’évolution des compétences et ce en restant aligné avec les objectifs fondamentaux de l’entreprise.

Vous êtes de plus en plus présents sur le continent, quel est l’état des lieux de votre activité en Afrique ?

Nous avons pu ces dernières années, grâce à la souplesse et l’ouverture de notre solution, devenir le leader du marché africain en ciblant les moyennes et grandes entreprises. Dans ce sens, nous avons conclu des partenariats avec des intégrateurs locaux dans plusieurs pays du continent. 

Actuellement, nous avons des références dans 16 pays. Le marché est très prometteur et AGIRH investit énormément pour mieux le servir. Chaque pays a ses particularités et ses spécificités, la force de notre progiciel est qu’il arrive à s’y adapter à moindres coût et délai.

Dans ce sens, quels sont encore les défis à relever sur le continent ?

La tendance des progiciels est d’aller vers le mode cloud au lieu du mode On-Premise vu les avantages qu’il présente (rapidité de déploiement, meilleure sécurité, veille technologique… ). Ceci reste encore un défi pour l’Afrique vu les domaines à améliorer pour profiter de ce mode pleinement. Je cite pour cela la couverture d’accès à Internet à améliorer à une grande échelle et la réglementation liée à l’accès et traitement des données à caractère personnel et/ou sensible (un volet en plein essor dans plusieurs pays en Afrique mais qui reste à affiner pour faciliter l’utilisation du cloud sans enfreindre l’accès aux données personnelles).

 Vos projets pour les années à venir ?

Sur le plan de notre développement commercial, nous prévoyons de cibler d’autres marchés en Europe et en Asie. D’ailleurs, nous sommes en cours de conclure des partenariats avec des intégrateurs européens pour proposer AGIRH à leurs clients.

Pour ce qui est du volet technique, nous prévoyons de profiter des avancées technologiques en continu pour offrir à nos clients de nouvelles versions d’ AGIRH intégrant les dernières innovations et les best practices dans le domaine pour une meilleure expérience collaborateur/candidat. De plus, AGIRH permet à ses clients, moyennant ses contrats de maintenance, la possibilité de bénéficier des versions majeures de son produit au moins une fois chaque deux années pour leur garantir la pérennité de leur investissement initial et éviter l’obsolescence de ses solutions.

PECTRA IMMOBILIER
Une nouvelle étape dans l’expansion de Fox Transport Company

Le secteur de l’immobilier professionnel est sur le point de connaître une transformation significative avec l’arrivée sur le marché de Pectra Immobilier, la toute nouvelle filiale du groupe Fox Transport Company. Cette expansion stratégique du groupe témoigne de son engagement pour répondre à un besoin en constante évolution sur ce créneau. Explications de Driss Azeroual, PDG de Pectra Immobilier.

Vous venez de lancer une nouvelle entité opérant dans le secteur de l’immobilier professionnel, pouvez-vous nous la présenter ? 

PECTRA IMMOBILIER est une solution immobilière professionnelle qui répond aux standards internationaux. Ce premier projet du groupe dans le secteur de l’immobilier professionnel s’étend sur une superficie de plus de 20.000 mètres carrés.  Situé dans la zone industrielle Sidi Ghanem-Marrakech, sur l’artère principale route de SAFI, ce projet propose des bureaux modernes, offrant un environnement de travail fonctionnel et inspirant. De plus, des Showrooms, dépôts et commodités sont mis à la disposition de la clientèle que ce soit à la vente ou à la location.

Qu’est-ce qui a motivé la mise en place de cette nouvelle structure ? 

Pectra Immobilier est née pour répondre aux besoins de l’Industrie. En effet, l’immobilier professionnel joue un rôle crucial dans la prospérité des entreprises. La demande croissante d’espaces de stockage, de centres de distribution et de locaux industriels nécessite une approche professionnelle axée sur la qualité. Pectra Immobilier s’engage à offrir des solutions immobilières sur mesure pour répondre aux besoins spécifiques de chaque client.

Quelle est votre vision pour ce nouveau projet de grande envergure ? 

PECTRA IMMOBILIER s’inscrit dans une vision à long terme du groupe ayant pour but de renforcer sa présence sur le marché national de l’immobilier professionnel. En effet, grâce à une solide infrastructure à sa disposition, cette filiale est préparée à relever les défis du secteur immobilier industriel avec agilité et innovation. Elle s’appuie pour cela sur la grande expertise du groupe. 

Pour rappel, fort de nombreuses années d’expérience dans les travaux publics et l’exploitation minière, Fox Transport Company a acquis une renommée inégalée en matière de fiabilité et d’efficacité. Maintenant, avec PECTRA IMMOBILIER, cette même expertise sera mise au service de l’immobilier professionnel.

Vous êtes connus sur le marché pour votre engagement envers la durabilité ? Est-ce le cas pour ce nouveau projet ? 

 Bien évidemment, PECTRA IMMOBILIER partage un engagement profond envers la durabilité. L’entreprise continuera d’investir dans des pratiques respectueuses de l’environnement et d’explorer des solutions novatrices pour réduire l’impact environnemental de ses opérations.

Maroc Force Emploi, bon « boulot » en 2021 !

Acteur majeur des solutions de recrutement sur mesure et à grande échelle de personnel temporaire ou permanent, Maroc Force Emploi continue sa percée dans le marché de l’intérim et le conseil. La société a réalisé en 2021 un CA de plus de 327 MDH, en progression annuelle de 31%. Le groupe, qui figure ainsi dans le milieu du classement (267ème), a su tirer profit de l’effervescence du marché du travail en période post-Covid. Les entreprises ont en effet dû recruter massivement pour relancer leurs activités. L’entreprise dirigée par Khadija Tamda, qui dispose d’un large réseau d’agences dans les principales régions du royaume, était donc tout indiquée pour accompagner les opérateurs dans diverses régions à la recherche de flexibilité et d’accompagnement en formation.

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Vivo Energy « carbure » aux 500

Faisant partie du top 10 des 500 grandes entreprises du Maroc, Vivo Energy (7ème du classement) a réalisé un CA de près de 13 MMDH en 2021, en progression de 27,7%. L’entreprise, qui distribue et commercialise les carburants et lubrifiants de Shell et du gaz de pétrole liquéfié de la marque Butagaz, a profité d’une conjoncture favorable marquée par la reprise économique et la hausse des prix des produits énergétiques. Cette performance est également soutenue par les investissements réalisés sur le réseau de stations-services : Vivo Energy a inauguré, en septembre dernier à Casablanca, sa 400ème station-service.

L’édition 2022 des 500 disponible chez votre marchand de journaux.