Agentis
«Nous sommes le premier groupe africain intégré dans le domaine de l’infrastructure médicale et de ses équipements»

Accompagner la transformation du système de santé au Maroc et en Afrique sub-saharienne, telle est la mission que s’est assigné Agentis. Pour cet expert du domaine, le meilleur reste à venir. Le système de santé occupant une place de plus en plus prédominante il est donc plus que nécessaire d’accompagner ce secteur en plein essor. Explications de Adil Mesfioui.

Oulmès élue parmi les 500 !

En 2021, les Eaux minérales d’Oulmès a réalisé un chiffre d’affaires de 1,67 MMDH, en hausse de 18,3%. Une performance qui lui a valu la 60ème place du classement des 500 plus grandes entreprises marocaines. La filiale d’Holmarcom, qui produit et distribue les marques Sidi Ali, Oulmès, Bahia et Ain Atlas, a profité de la reprise de la consommation des ménages et la réouverture des hôtels-cafés-restaurants pour doper son activité. Pour ce faire, l’entreprise présidée par Miriem Bensalah Chaqroun a multiplié les actions pour renforcer son positionnement à travers notamment la refonte de sa marque emblématique Oulmès (lancement de « Oulmès Bulle fruitée » et « Oulmès One way »). Oulmès a d’ailleurs été élue « produit de l’année » en 2021.

L’édition 2022 des 500 disponible chez votre marchand de journaux.

KITEA ouvre un nouveau pan de l’histoire du mobilier et de la décoration en Afrique

Connu pour son enseigne mythique dans le secteur du meuble et de la décoration, KITEA a fait son entrée officielle dans le classement des 500 plus grandes entreprises. A travers cet entretien, KITEA Group se dévoile au grand public sous de nouvelles casquettes, de nouveaux projets, de nouveaux marchés et de nouveaux partenaires. Le groupe part même à la conquête du continent africain. Une ambitieuse feuille de route dévoilée par Othman Benkirane, directeur général du groupe.

Jet Contractors, le moral d’acier

Le groupe, qui a réalisé en 2021 un CA de 1,67 MMDH en progression de 15,2%, figure à la 59ème place du classement des 500 plus grandes entreprises du Maroc. Pourtant, la conjoncture n’a pas été clémente avec ce contractant général opérant dans les solutions de construction clés en main. En effet, l’exercice précédent a été marqué par de fortes augmentations des prix des matières premières, des ruptures des stocks fournisseurs et des perturbations importantes dans les délais de livraison. L’entreprise dirigée par Adil Rtabi a, néanmoins, pu amortir le choc grâce notamment à sa maîtrise de la chaîne de valeur et son intégration verticale.

Le classement 2022 des 500 est disponible chez votre marchand de journaux.

Maroc Force Emploi
La fibre sociale fait partie de notre ADN

Malgré le contexte de crise, Maroc Force Emploi a pu conserver son vivier de collaborateurs et être à même de répondre aux attentes des clients en temps voulus.  Plus de détails avec Khadija Tamda, présidente-directrice générale du groupe. 

Quel bilan faites-vous du secteur de l’employabilité au Maroc surtout après la crise qui a touché le monde ces dernières années ?

Il faut savoir que beaucoup d’entreprises ont été amené à licencier un certain nombre de leurs personnels, par conséquent lors de la reprise d’activité elles ont fait appel à des sociétés de travail temporaire pour répondre à leurs besoins. 

Pour notre part, comme nous nous sommes efforcés durant cette période à conserver notre vivier de collaborateurs employables, nous avons été en mesure de répondre aux attentes de nos clients.

Comment avez-vous pu braver cette crise? 

Les mesures prises par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le gouvernement Marocain pour soutenir l’économie du Royaume, en offrant des formules d’accompagnements comme Oxygène et Relance, nous ont beaucoup aidées et nous ont permises de maintenir à flot la situation financière de l’entreprise. 

Par ailleurs notre proximité et le relationnel que nous avons su maintenir avec nos clients et nos collaborateurs, a entretenu la confiance des uns comme des autres avec notre entreprise.

Dans ce sens, quels sont les secteurs porteurs en matière d’employabilité? 

Agroalimentaire, tourisme, automobile, aéronautique et environnement sont les secteurs majeurs de l’économie marocaine et ceux qui sont le plus enclin à générer de l’employabilité.

Quelle est votre valeur ajoutée vis à vis des entreprises? 

Notre réactivité, notre proximité ainsi que la qualité du personnel que l’on propose à nos clients.

Par ces valeurs ajoutées qui sont la colonne vertébrale de notre offre de service, nous leur simplifions la gestion de personnel en interne, et nous les rendons plus agiles et donc plus performants.

Nous avons également pleinement investi dans les nouvelles technologies afin de leur apporter de la fluidité dans nos échanges.

Vous avez entrepris un travail énorme dans la digitalisation de vos services ? Qu’est ce qui a motivé ce choix ? 

Maroc Force Emploi avait déjà anticipé le passage au Digital il y’a quelques années, en informatisant la majorité des processus internes.

Durant la crise sanitaire, le passage au digital est devenu une obligation chez tous les acteurs orbitant autour de l’emploi.

La raison majeure en a été les mesures sanitaires et les restrictions de circulations qui ont eues un impact sur la mobilité des personnes et par conséquent pour nos collaborateurs d’où l’idée de l’agence virtuelle sous forme d’une application mobile baptisée « MyMFE ». Nos collaborateurs inscrits ne seront plus obligés de se déplacer dans nos agences pour traiter un certain nombre de sujets, en particulier administratifs. 

Justement, vous avez lancé une application assez novatrice pour votre secteur “myMFE”, pouvez-vous nous la présenter ? 

Effectivement, myMFE est une agence virtuelle conçue pour tout demandeur d’emploi.  Son objectif principal est  de rapprocher au mieux l’offre de la demande. Elle a pour but aussi d’offrir une chance aux personnes dans des régions reculées du Royaume, où des agences de recrutement ou des entreprises ne sont pas présentes physiquement. En tant qu’agence de recrutement et de travail temporaire, nous savons ce que représente en termes de coût pour une personne sans emploi de se déplacer pour juste déposer un CV, ou récupérer un bulletin de paie, une attestation de travail, ou signer son contrat de travail. Avec cette application totalement dématérialisée, nous pensons pouvoir les soulager de ce poids. De plus myMFE, l’agence digitale mobile, permet un accès à la plateforme d’intérim 24h/24 et 7j/7.

Quel impact la digitalisation a-t-elle eu sur votre activité ? 

La digitalisation a eu plusieurs effets assez considérables sur notre activité. Cela nous a permis un meilleur contact avec les collaborateurs, une simplification des process et une meilleure couverture nationale. Pas seulement, cela nous a aussi permis encore plus de réactivité et un meilleur service à nos clients. 

Quels sont vos projets prévus dans les années à venir ? 

Nous avons plusieurs chantiers en cours mais nous prévoyons d’abord de poursuivre le développement de notre entreprise ainsi que  la création de nouvelles agences. Nous comptons aussi développer et mettre en place de nouveaux outils digitaux et enfin continuer d’être un acteur social et économique dans notre secteur d’activité et dans le Royaume. 

Justement en parlant du social, quelles sont les actions mises en place dans ce sens ? 

Maroc Force Emploi s’est engagé dans une démarche d’aide aux futurs entrepreneurs et entrepreneurs, par le biais du sponsoring de la plateforme d’accompagnement dans le processus entrepreneurial « massaralmokawil.ma » en collaboration avec la CGEM, Technopark et TAMWILKOM.

Maroc force emploi est également un acteur majeur des actions sociales et aides aux personnes dans le besoin, la fibre sociale fait partie de notre ADN et elle se traduit tant par notre soutien à nos collaborateurs que par notre participation auprès d’associations en charge du suivi et de l’accompagnement de personnes en difficultés.

 

KITEA ouvre un nouveau pan de l’histoire du mobilier et de la décoration en Afrique

Connu pour son enseigne mythique dans le secteur du meuble et de la décoration, KITEA Group se dévoile au grand public sous de nouvelles casquettes, de nouveaux projets, de nouveaux marchés et de nouveaux partenaires. Le groupe part même à la conquête du continent africain. Une ambitieuse feuille de route dévoilée par Othman Benkirane, directeur général du groupe.  

Quels sont les secteurs d’activité dans lesquels opère votre groupe ?

KITEA Group opère dans différents secteurs d’activité. D’abord, le retail, à travers sa locomotive KITEA. Pour rappel, KITEA est la première enseigne 100% marocaine du groupe. Créée en 1993, cette enseigne a permis l’entrée du concept du meuble en Kit au Maroc. Ce dernier a évolué avec le temps pour devenir la marque à succès que nous connaissons aujourd’hui. 

Si au début de son lancement, le groupe proposait des magasins KITEA de superficies moyennes, l’offre s’est développée au fil du temps pour accueillir des KITEA Géant d’une superficie comprise entre 6.000 et 8.000m², ce qui en fait le canal le plus large en mobilier et décoration du groupe. Le concept a parallèlement évolué vers une forme plus urbaine avec l’arrivée des «Urban Store» proche des clients de quartier, les KITEA CITY dont les superficies sont comprises entre 1.500 et 2.000m.  

Nous nous sommes aussi spécialisés dans les métiers de la Supply Chain à travers la mise en place d’un centre de distribution KSH LOGISTICS d’une superficie de 45.000 mètres carrés équipé aux standards internationaux (nous avons été élus meilleur projet logistique de l’année 2021), avec des plateformes régionales qui assurent les livraisons dans tout le Royaume, du Nord au Sud. 

KITEA Group est aussi connu pour ses franchises exclusives tant au Maroc qu’à l’étranger. Nous comptons dans notre portefeuille de marques l’enseigne française Roche Bobois spécialisée dans le mobilier de luxe, et connue pour son design et ses gammes premium pour laquelle nous avons l’exclusivité. Nous sommes également détenteurs de la franchise belge Casa shop, leader dans les articles de décoration et sur le petit mobilier en Europe.  

Autre franchise récemment acquise, la marque américaine N°1 dans le meuble aux Etats-Unis, Ashley, que l’on dévoilera dans les deux prochains mois au Maroc mais aussi au Ghana sous la dénomination de Ashley Furniture Homestore en ouvrant des magasins de superficies comprises entre 2.000 et 3.000m. 

Autre fierté du groupe, KITEA Kitchen, qui est une nouvelle enseigne spécialisée dans la cuisine moderne. Elle répond à l’émergence des habitudes de consommation des ménages autour de la cuisine équipée au Maroc. Nous avons déjà ouvert 2 magasins et nous comptons en ouvrir une dizaine de plus entre 2023 et 2024. Et pour finir, nous sommes heureux d’être détenteurs majoritaires depuis un an de l’enseigne Furniture Palace, leader du meuble et de la décoration au Kenya, marque que nous comptons développer sur l’Afrique de l’Est et doubler le nombre de points de vente au Kenya.

Dans ce sens, quel bilan faites-vous de votre activité, notamment après la période de crise qu’a traversée le monde ces deux dernières années ?

L’année 2021 a été une bonne année pour KITEA malgré la conjoncture difficile. Notre chiffre d’affaires a atteint un cap historique et nous en sommes très fiers. De plus, nous avons continué à investir dans le recrutement de compétences métiers pouvant accompagner la stratégie d’expansion du groupe prévu dès fin de cette année. 

Pour ce qui est de l’année en cours, nous sommes extrêmement confiants. En effet, malgré un premier trimestre mitigé, l’année est bien partie pour être une année de rebond économique au cours de laquelle le comportement des consommateurs sur les articles du meuble et de la décoration s’est maintenu. 

Quelles sont selon vous les forces de KITEA Group et qui font d’elle une vraie success story ? 

Notre capital humain avant tout ! C’est lui qui constitue une vraie force dans le développement de notre groupe. En effet, se sont nos 1.500 collaborateurs ainsi que notre culture d’entreprise forte qui accompagnent nos différentes Business Unit depuis le début avec l’intégration de nouvelles compétences et talents au sein de KITEA. 

Aussi, notre présence historique puisque l’enseigne KITEA est le leader du meuble et de la décoration depuis plus de 30 ans déjà. Au-delà de la présence, la qualité de nos offres produits ainsi que la profondeur de nos gammes (près de 30.000 références actives) représentent une réelle valeur ajoutée. 

Autre force majeure du groupe, sa capacité à accueillir des enseignes de renom internationales en exclusivité enrichissent l’offre de KITEA Group pour toucher toutes les catégories de clientèle selon les différents styles, tendances ainsi qu’un positionnement prix adapté aux clients.

Autre force considérable, notre footprint national depuis 1993 avec une présence sur la quasi-majorité des régions du Royaume, qui sera couverte à 90% d’ici 2024. 

Aussi, la qualité du service aux clients puisque d’une part nous comptons atteindre plus de 1.000 livraisons par jour d’ici la fin de l’année à travers le Royaume grâce à notre centre de distribution KSH LOGISTICS et ses  plateformes régionales de distribution pour livrer nos clients en moins de 72h partout au Maroc ; ce qui nous a valu le label Élu Service Client en 2022.

D’autre part, malgré la hausse actuelle du prix du carburant, KITEA a maintenu ses services de livraisons et montages gratuits pour ne pas alourdir ses clients. 

Sans oublier notre capacité à nous exporter en Afrique grâce à notre maîtrise et notre savoir-faire dans la distribution du meuble et de la décoration. Nous comptons ouvrir dans 1 mois au Ghana un grand magasin de 12.000 mètres carrés : un centre commercial qui regroupe toutes les enseignes sur l’une des avenues les plus fréquentées d’Accra. 

Nous avons aussi une vision digitale claire sur le e-commerce, le Click and Collect… D’ailleurs, nous travaillons actuellement sur une application «KITEA Hello» qui permettra de regrouper l’intégralité de nos produits & services à portée de main à travers une stratégie omnicanale. Son lancement est imminent. 

Aussi, vous venez de sceller un partenariat avec le ministère de l’Industrie et du Commerce, pouvez-vous nous expliquer sur quoi repose ce partenariat ? 

Effectivement, nous avons signé une convention pour le développement du sourcing local afin de satisfaire les besoins du marché en produits industriels du meuble et de la décoration.

Dans ce cadre, KITEA s’est engagé à fournir au ministère les catégories de produits susceptibles de faire l’objet d’un sourcing local, de référencer de nouveaux fournisseurs nationaux et de porter son taux de sourcing Maroc en produits industriels de 19% à 38%. Nous nous engageons aussi à doubler nos exportations de produits «Made in Morocco» vers l’international. 

Pour ce qui est de l’engagement du ministère, ce dernier se propose d’accompagner le groupe KITEA à travers la mise en contact avec un écosystème de fabricants nationaux et de faire bénéficier le groupe d’un programme d’accompagnement pour la promotion des exportations. 

Il faut savoir que nous investissons énormément en Recherche & Développement et nous sommes prêts à partager notre expertise avec nos nouveaux partenaires. 

Quelle est la stratégie que vous comptez adopter pour la promotion du produit local ? 

Nous sommes actuellement sur la phase 1 qui consiste à sélectionner nos futurs partenaires locaux capables d’investir en R&D et de s’aligner pour avoir une production en ligne avec les standards européens américains et asiatiques avec lesquels KITEA traite depuis plus de 30 ans. Il faut aussi avoir la garantie que le savoir-faire reste la propriété de KITEA et que le climat de confiance s’établit avec les industriels locaux selon un cadre bien défini. D’autres retailers ont eu une expérience similaire en Europe, et je peux vous certifier qu’il s’agit d’un business model qui a prouvé son efficacité. 

Comment, selon vous, le marché local compte accueillir ces différents changements ? 

Tous nos futurs partenaires ont répondu favorable

ment et ont accueilli le projet avec beaucoup d’intérêt. Le projet est solide mais il y a encore beaucoup à faire. En effet, l’offre industrielle locale actuelle n’est pas suffisamment solide ni diversifiée pour nous offrir la largesse de notre catalogue. Toutefois cela peut être une opportunité pour le marché local de se réinventer. 

C’est un partenariat Win-Win. Il est de notre intérêt à tous de structurer ce tissu au lieu de laisser le champ libre à des acteurs étrangers de venir investir ce marché. Je pense que les 3 à 4 prochaines années seront cruciales et notre groupe s’engage à faire le nécessaire de son côté. 

Côté expansion en Afrique, quels sont vos projets prévus ? 

Après l’acquisition majoritaire de Furniture Palace, le leader du meuble au Kenya, et l’implantation d’un KITEA Géant de 12.000 mètres carrés de surfaces commerciales à Accra au Ghana avec 3 enseignes: Casa, Ashley et KITEA Kitchen, nous prévoyons d’ouvrir de nouveaux KITEA Géant, 30 à 40% plus grands que les magasins actuels, avec un parcours client renouvelé. 

À l’horizon 2024, ce sont  11 centres commerciaux KITEA Géant qui verront le jour dont  8 au Maroc: Zenata, Casablanca, Agadir, Kénitra, Tétouan, Marrakech, Salé, Laâyoune et 3 en Afrique de l’Ouest (Ghana, Côte d’Ivoire, Sénégal). 

Ce sont aussi 7 magasins Ashley : 2 à Casablanca, Zenata, Agadir, Rabat, Tanger et Accra qui verront le jour. 

2 magasins Roche Bobois : 1 à Casablanca et 1 à Tanger, ainsi qu’un grand nombre de magasins Casa Shop et KITEA Kitchen.

Et pour accompagner ces différentes ouvertures, nous prévoyons également 4 nouveaux centres de distribution régionaux dans les principales villes de Laayoune à Oujda pour accompagner le développement de nos magasins. 

Au total, près de 30 ouvertures sont prévues entre 2023 et 2024 qui vont permettre d’offrir au groupe une position de leader dans son secteur au Maroc et sur le continent. Cela fait d’ailleurs près de 4 ans que nous travaillons sur ces différents projets pour concrétiser cette ambition. 

Quel est donc le montant d’investissement qui est alloué à cet immense projet ? 

Le montant alloué à ces projets, sur le Maroc, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique de l’Est s’élève à environ 900 millions de dirhams. Ces différents projets ont été étudiés minutieusement et lancés en étroite collaboration avec nos partenaires. 

Notre groupe s’est allié en 2017 à un fonds d’investissement nommé Tana Africa Capital, une joint-venture entre la famille Oppenheimer et Temasek Holdings, qui est en fait une holding d’investissement focalisée sur l’Afrique avec laquelle nous travaillons en bonne intelligence. 

Nous nous sommes d’abord focalisés sur la structure et le développement des compétences internes au sein du groupe pour ensuite nous diversifier sur le marché africain. Nos partenaires nous accompagnent sur tous nos choix stratégiques. Et toute la levée de fonds qui a été faite a été réinvestie dans les différents projets de développement que nous avons cités plus haut. C’est vous dire à quel point nous croyons en notre business model.

Quelle lecture faites-vous de l’évolution de votre secteur sur le continent ? 

C’est un secteur en plein essor. Nous assistons aujourd’hui à un boom de l’immobilier  dans de nombreux pays africains tels que le  Kenya, le Ghana, la Côte d’Ivoire et le Sénégal sur lesquels nous prévoyons des ouvertures proches.  

Un boom qui engendre par la force des choses une forte demande sur les articles de meubles et de décoration. Et c’est là où nous intervenons justement en proposant ce qui manque sur ces marchés, c’est-à-dire de la qualité, du design et de la modernité à des prix imbattables.  

Nos études ont montré que environ 40% des pays ciblés ont migré de la zone rurale (villages) vers la zone urbaine (villes). On prévoit également qu’environ 500 millions d’Africains vivront dans les villes d’ici 2030. Un énorme potentiel pour un secteur tel que le nôtre. 

Quelles sont vos attentes face à cette nouvelle stratégie d’expansion du groupe ? 

D’abord, augmenter la part de marché de notre groupe sur nos positionnements du mass market vers le premium, offrir des produits de qualité selon les différents paniers moyens et continuer à satisfaire les clients par la qualité de nos services et nos engagements de marque forte. 

Quels sont les défis à relever en général pour le groupe ? 

Réussir le pari de nos ouvertures de magasins est notre plus grand défi. Aussi, accélérer la transformation du groupe tant sur le plan de la digitalisation que sur la montée en compétences des ressources humaines. 

C’est aussi encourager les fabricants locaux au Maroc à se standardiser pour améliorer leur productivité compte tenu du coût de la main-d’œuvre marocaine encore bon marché pour accompagner le groupe mais aussi s’ouvrir à de nouveaux marchés sur lesquels nous ne sommes pas présents est l’un de nos plus grands souhaits. Nous souhaitons faire de KITEA une marque marocaine qui rayonnera sur le continent et bien au-delà. 

ADRIA
A chaque enjeu de transformation digitale, sa solution ADRIA

Adria Business & Technology acteur de référence dans le domaine de la transformation digitale ! 

Combinant valeur ajoutée et fiabilité des solutions délivrées, Adria Business & Technology se positionne comme un allié  des entreprises dans la mise en place de leurs projets de digitalisation en leur offrant des solutions technologiques optimales et des services de qualité.

Transformation digitale et confiance numérique au Maroc, où on en est ? 

Depuis plusieurs années, le Maroc s’est engagé dans la voie de la transformation digitale. Le Royaume considère cela comme un vecteur d’émergence industrielle, économique et sociale. Aujourd’hui, l’importance de la transition vers le digital n’est plus à démontrer. D’ailleurs, la digitalisation s’est ancrée dans les habitudes des consommateurs et des usagers marocains, dans le fonctionnement des entreprises, de toute taille, et des administrations publiques. Elle est devenue un véritable levier de transformation et d’accélération, ayant pour but d’augmenter la productivité et la compétitivité de l’économie, instaurer une culture du digital dans le pays et renforcer le lien avec les citoyens. 

La pandémie de la Covid-19 et les mesures sanitaires sont venues accélérer le processus, ce qui a ouvert plusieurs perspectives de développement, notamment dans les secteurs bancaire et financier. Ainsi, les banques, en partenariat avec les experts de la transformation digitale, ont adopté plusieurs solutions digitales, dans le but de rendre de plus en plus de services accessibles à distance. 

Adria Business & Technology, agit au quotidien pour favoriser la transition numérique au Maroc !

Ayant une solide expertise dans l’édition et l’intégration des logiciels et solutions informatiques, Adria Business & Technology s’est progressivement positionnée comme un acteur de référence dans le domaine de la transformation digitale sur les marchés national et international, en développant des solutions optimales et personnalisables à la pointe de la technologie, et en offrant des services d’accompagnement, et de conseil. 

Adria compte aujourd’hui plus de 65 clients dans 21 pays dont la majorité sont des banques. Elle s’est lancée en 2014 au Maroc, grâce à la confiance de CIH Bank et de la Banque Centrale Populaire, et s’est internationalisée à partir de 2015, grâce à la confiance du Groupe Attijariwafa Bank.

L’entreprise a pu se développer, grâce à ses fortes valeurs qui favorisent l’épanouissement de ses équipes, la satisfaction de ses clients, et la mise en place d’un dispositif organisationnel tourné vers l’innovation. 

Adria a mis en place plusieurs projets de transformation digitale allant du cadrage des besoins jusqu’à la mise en service des solutions opérationnelles, ce qui lui a permis d’acquérir une expérience riche en la matière.  

L’offre Adria s’articule autour de :

• Produits de banque digitale : eBanking, Mobile Banking, Wallet, Crédits en ligne, Trade Finance, Cash Management,  Forex, Bourse en ligne, Agency Banking,…

• Produits de confiance numérique : signature électronique, cachet serveur, lettre recommandée, authentification forte, eKYc, OCR,…

• Services de conseil, accompagnement et intégration de solution.

Bâtir une digitale nation performante et inclusive ! 

Les défis de la transformation digitale sont multiples et représentent de réelles opportunités pour les entreprises. 

Les différents acteurs de la société ont un chantier important à mener pour réussir cette mission de transformation numérique. 

A titre d’exemple, au niveau du secteur bancaire, on peut noter plusieurs importantes évolutions dans l’environnement réglementaire, dont par exemple : la circulaire de Bank Al Maghrib concernant l’ouverture de compte en ligne, la mise en place d’un système national d’identité digitale par la DGSN en association avec la CNDP, l’opérationnalisation en cours de la loi sur la signature électronique, le renforcement du cadre de la cyber résilience pour gérer et maîtriser les cybers attaques…  

Notre pays est sur la bonne voie, et dispose de la volonté, et du potentiel humain pour y arriver. Le chemin est bien long, et tous les acteurs économiques ont leurs rôles à jouer. Adria Business & Technology, y contribue en favorisant le développement des talents humains, et en mettant en place des solutions innovantes. 

Se mobiliser pour réussir la transition numérique au Maroc, tel est l’un des objectifs prioritaires d’Adria. 

Ensemble pour une mutation digitale réussie !

 

Fox Transport Company
Il n’y a pas de croissance sans stratégie de gestion des risques

Depuis sa création il y a une vingtaine d’années, Fox Transport Company a veillée à la satisfaction de l’ensemble de ses clients, en délivrant un produit et un service de qualité dans le respect de l’environnement et des exigences réglementaires. Un engagement qu’il a tenu même en temps de crise. Explications de Driss Azeroual, Président du groupe. 

Quels sont les domaines dans lesquels vous opérez ?  

FOX TRANSPORT COMPANY  est une société spécialisée dans les travaux publics et l’exploitation minière. Elle est dotée d’un potentiel humain expérimenté et d’un vaste parc matériel de camions et engins spéciaux, capables de répondre aussi bien à des flux importants qu’à des commandes ponctuelles. 

Depuis sa création il y a une vingtaine d’années, FOX TRANSPORT COMPANY a veillé à  la satisfaction de l’ensemble de ses clients et partenaires, en délivrant un produit et un service de qualité dans le respect de l’environnement et des exigences réglementaires. 

Qu’est ce qui fait la force de votre groupe ?  

D’abord l’humain. En effet, avec plus de 500 collaborateurs, nous nous imposons aujourd’hui en tant que leader national et comptons à notre actif nombreux projets et ouvrages d’envergure réalisés.

Nous sommes aussi un acteur de référence au Maroc dans le domaine des travaux publics et miniers, et classée parmi les 500 meilleures entreprises marocaines. 

Notre groupe s’engage dans l’excellence technique, l’innovation, le respect de l’environnement ainsi que dans l’adaptation de nos solutions aux exigences de nos  clients. L’entreprise est aujourd’hui entourée de partenaires stratégiques pour garantir le bon développement des secteurs du BTP et minier au Maroc. 

Forts d’une expérience solide et d’un professionnalisme sans faille, nous maîtrisons la qualité de nos prestations et misons sur nos compétences pour répondre aux exigences de nos clients.

Vous accordez une grande importance à la certification de vos process, où en est ce chantier aujourd’hui ? 

En effet Fox Transport Company a fait de la certification un important cheval de bataille et le moins que l’on puisse dire est que malgré la pandémie, l’entreprise a atteint ses objectifs et s’est hissée dans la cour des grands de son secteur.

En effet, FOX TRANSPORT COMPANY  a réussi à être certifiée ISO 9001-2008 en 2010, et depuis l’entreprise n’a pas arrêté de mettre à jour son système de management qualité. Le groupe a fait une transition vers la nouvelle version ISO 9001 – 2015, qui met en premier plan tous les aspects relatifs aux risques liés à l’activité.

Sur un autre volet, l’hygiène, la santé, la sécurité et l’environnement répondent d’abord à une exigence éthique. Notre entreprise part de la conviction qu’il n’y aura pas de croissance sans stratégie de gestion des risques. Nos certifications ISO – 45001 et ISO 14001 témoignent  de notre engagement pour le  respect  de la législation et pour la protection de nos employés. 

D’après votre expérience dans le domaine quels sont les facteurs de succès pour réussir dans votre secteur ? 

A mon avis, le principal facteur clé de succès est le respect de quatre principes fondamentaux: la qualité, le savoir faire, la confiance et la transparence. Ces éléments, et autres, garantissent à FOX TRANSPORT COMPANY un succès durable pour satisfaire ses clients. 

Dans ce sens,  quel bilan faites vous de activité à la suite de la crise sanitaire et économique qu’a connu le monde ces dernière années ? 

Ces deux dernières années ont été certes difficiles pour tous les secteurs, le notre en particulier vu les hausses vertigineuses des prix. Toutefois, grâce à la maitrise de nos process nous avons pu tout de même clôturer l’année 2021 sur une note positive. L’année 2022 promet d’être une année dans le vert aussi. Nous sommes confiants quant à l’avenir et nous déploierons tous les efforts nécessaires pour surmonter cette crise. 

AGIRH
Nous devons notre réussite aux compétences de nos ingénieurs et à la confiance de nos clients

Plus de 21 ans d’existence et pourtant cet acteur de référence ne cesse d’« AGIRH ». Peu importe les obstacles, il sait s’adapter et proposer les solutions adéquates. Cela a d’ailleurs été le cas durant la pandémie et l’instauration du télétravail. Explications d’Anissa Berbich.

Quel impact a eu la pandémie sur la fonction RH en entreprise ? Et quelles étaient les solutions mises en place par AGIRH pour y faire face ? 

La pandémie de la Covid19 a eu un impact important sur la fonction RH en général. Chez AGIRH, en tant qu’acteur important en termes de solution intégrée pour la digitalisation des processus RH, nous avons dès les premiers jours de la crise mis en place une cellule pour définir les actions d’accompagnement à mener pour aider nos clients et répondre au mieux à leurs demandes. La période de confinement et le mode télétravail nous ont permis d’accélérer le lancement d’une nouvelle version de AGIRH plus moderne, plus personnalisable et opérationnelle dès son installation. Ce qui réduit énormément le coût global du projet et son délai de mise en œuvre. La nouvelle version est plus orientée vers le talent management : suivi de la performance, plan individuel de carrière, gestion des plans de successions… tout en gardant, dans une seule solution intégrée, les modules de base comme la paie, la gestion du pointage, la gestion du social… Dès les premiers mois de la crise sanitaire, nous avons assisté à une demande de plus en plus importante des entreprises pour mettre en place un SIRH afin d’optimiser la gestion de leur capital humain, assurer une meilleure compétitivité et une meilleure rétention de leurs collaborateurs. La demande des SIRH en mode cloud a aussi augmenté par rapport au mode On Premise puisque nous avons eu en 2021 plus de clients en mode cloud que ceux en mode On Premise. Nos équipes ont essayé de transformer les difficultés vécues lors des premiers mois de la crise sanitaire en opportunité pour en sortir plus forts. Ainsi, les défis lancés par la crise sanitaire nous ont poussés à consolider notre offre pour l’orienter vers les exigences du marché et nous ont permis d’assoir notre position sur le marché marocain et de gagner plus de part de marché à l’international. 

Dans ce sens, qu’est-ce qui vous distingue de vos concurrents ? 

AGIRH existe depuis plus de 21 ans. Nous avons pu garder une agilité qui manque à plusieurs acteurs dans notre domaine et qui nous permet de rester à l’écoute de nos clients pour une prise en charge rapide de leurs attentes. Ceci se décline en deux axes. Dans un premier temps sur le plan des Ressources Humaines. En effet, il faut savoir que nos équipes, que ça soit nos consultants qui s’occupent de la mise en place de AGIRH chez nos clients ou de nos ingénieurs en recherche et développement qui assurent l’évolution de la solution, ont cumulé une expérience, pour la majorité, dépassant les 10 ans. Cette expérience associée au fait que nous privilégions un mode de management qui donne à chacun de nos collaborateurs une grande autonomie dans la réalisation de ses responsabilités, nous permet une réactivité importante. Dans un second temps, notre Solution proposée: Notre progiciel AGIRH a été conçu dès le début pour qu’il soit adapté à tout type d’entreprise, public ou privé, et sans développement spécifique. Un réel paramétrage qui permet au SIRH d’évoluer rapidement et à moindre coût. Nous avons aussi mené ces dernières années un chantier « d’apéisation » des services AGIRH qui nous permet de nous interfacer facilement avec d’autres solutions par web service: solution souvent préconisée par nos clients multinationales et qui commence à être adoptée par quelques-uns de nos clients marocains. Aves ces deux axes, nous arrivons à relever les challenges que nous présentent nos clients et nous permettent de construire ensemble leur solution SIRH la plus optimale. 

Vous avez fait paraitre un livre blanc, dédié aux DRH du Maroc, qu’est ce qui a motivé cette action et quelles sont les principales conclusions qui en ressortent ? 

AGIRH est un éditeur qui investit massivement dans la R&D. Capitalisant sur notre dynamique de croissance aussi bien technologique que commerciale, nous estimons qu’il est de notre devoir de partager avec la communauté des DRH notre vision de l’avenir, d’où la publication de notre livre blanc dédié aux DRH face à l’épreuve de la Covid19. Ce  livre blanc fait ressortir 10 recommandations opérationnelles pour réussir la digitalisation du processus de gestion de votre capital humain. Ces recommandations concernant le télétravail, le management à distance, la digitalisation et aux enjeux de la sécurité et la protection des données personnelles, la refonte des espaces de travail grâce au Flex Office, l’accélération de l’adoption de SIRH, la formation sur le numérique ainsi que l’adoption du smart working comme levier de fidélisation du capital humain. À noter que cet ebook est le fruit de témoignages et de l’engagement de plusieurs DRH marocains qui ont pris le temps de partager leurs expériences face à l’épreuve du Coronavirus et leur perception de l’avenir de la fonction de gestion du capital humain face aux contraintes de la crise sanitaire et ses répercussions post-Covid19. 

Ce livre blanc, est disponible en téléchargement gratuitement en ligne sur l’adresse : www.agirh.net/ebooks-livre-blanc.php.

Vous êtes un modèle sur le continent africain, quel bilan dressez-vous de votre activité sur le continent ? 

Nous sommes fiers d’être une success story marocaine. Cette réussite nous la devons aux compétences de nosingénieurs marocains qui croient en AGIRH et contribuent au rayonnement de la marque Made in Morocco mais aussi et surtout, elle est due à nos premiers clients qui ont cru en nous et qui nous renouvellent leur confiance. Capitalisant sur notre succès sur le marché marocain, nous avons focalisé notre développement sur le marché africain. Nous nous appuyons sur des partenariats avec des SSII importantes dans leur pays auxquelles nous assurons un transfert de compétence pour devenir nos représentants dans leur pays. Nous établissons des partenariats sur le long terme bâtis sur le win-win pour nos deux pays. Ce partenariat nous a permis d’être plus prêts de nos clients et nos prospects, notamment au Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, République de Guinée, Sénégal, Togo, Tunisie… Notre développement en Afrique à destination des PME et des grands groupes africains capitalise sur le retour d’expériences de déploiement de notre plateforme SIRH auprès de plus de 450 entreprises au Maroc.

Selon vous, quels sont encore les défis à relever au sein du continent ? 

L’Afrique est un marché à fort potentiel de développement. Le Maroc partage une histoire et une culture communes avec les pays du continent, un atout considérable pour mieux nous rapprocher de ce marché prometteur. Il faut admettre que le processus de mise en place des SIRH est déjà amorcé dans plusieurs pays africains. Néanmoins, l’enjeu est que les projets de digitalisation des processus RH soient précédés et accompagnés par des projets d’études. L’intérêt d’une telle démarche est de mieux aider les organismes publics et les entreprises privées à bien définir leurs processus RH et les optimiser dans le cadre de leurs chantiers de digitalisation. Parallèlement, une conduite du changement s’impose pour sensibiliser et réussir l’adhésion des collaborateurs des entreprises à cette digitalisation de la gestion du capital humain lancée généralement à l’initiative de la direction générale et la direction des ressources humaines. Sur le plan technologique, la contrainte de généralisation de l’accès internet est un défi majeur à prendre en considération compte tenu du fait que dans certains pays, il est difficile de déployer des solutions RH sur cloud, faute d’accessibilité internet. Je suis convaincue que l’accélération de la démocratisation de l’accès à Internet en Afrique contribuera à faciliter le déploiement de solutions cloud RH pour optimiser les budgets d’investissement technologiques, mieux sécuriser les données et garantir la réactivité des prestataires et des fournisseurs des solutions de gestion du capital humain.` 

Quels sont vos projets prévus à l’avenir ?

 L’éditeur AGIRH, filiale de Ténor Group, se focalise sur deux axes stratégiques pour son développement. Le premier consiste à renforcer nos investissements dans la R&D pour booster davantage le leadership de nos solutions et offrir aux collaborateurs et managers des services RH adaptés à leur besoins. Le second axe de développement est l’accélération de notre croissance à l’international pour le marché francophone et anglophone.

BRICOMA
Nous avons clôturé 2021 sur un résultat exceptionnel

Leader du marché du bricolage, Bricoma, entreprise 100% Marocaine,  n’a rien à envier aujourd’hui, aux enseignes étrangères. Son succès, elle le doit à sa bonne volonté et sa flexibilité face à toute épreuve. Explications de Mohamed Filali Chahad, PDG du groupe.

Quel a été l’impact de la crise sur votre activité ? 

Comme toutes les activités, nous avons connu une période assez difficile, suite à la fermeture de nos sites,  lors de la première vague de confinement. Toutefois cette situation a assez vite changé  et nous avons pu clôturer l’année 2021 sur  des résultats assez exceptionnels.  En effet, la période du confinement a donné l’occasion au Marocain de bien connaitre son chez soi, à détecter son besoin réel au sein de son logement et surtout  à en prendre soin. 

Une situation qui a poussé les Marocains à se tourner vers le bricolage et effectuer plusieurs travaux eux mêmes. 

Nous avons donc remarqué un grand retour de la clientèle vers les magasins de bricolage et Bricoma au milieu de tout cela a pu récupérer une grande partie de la clientèle. 

Est-ce la seule cause à votre résultat exceptionnel ? 

Pas du tout, au-delà de la forte demande en matière de bricolage, il faut aussi savoir que Bricoma a anticipé les besoins de la clientèle et nous avons donc diversifié notre gamme de produits en nous adaptant au besoin du moment.  En effet, Bricoma s’est distingué en intégrant une grande partie des produits Covid dans son offre à savoir par exemple les Masques, les solutions hydro alcooliques, le matériel de stérilisation….. 

Les produits importés ont connu une importante hausse cela n’a-t-il pas impacté votre activité ? 

Oui et non.  Je m’explique au sein de Bricoma nous accordons une immense importance au produit Made in Morocco. C’est-à-dire que nous privilégions d’abord et avant tout la production locale par rapport aux produits d’importations. 

Toutefois nous commercialisons les deux et certains produits n’ayant pas d’équivalents au niveau local donc automatiquement la hausse du prix des matières premières mais aussi et surtout l’augmentation des prix du transport ont fait que nous avons enregistré une année 2022 assez contraignante. 

Le Fret en provenance de l’Asie à titre d’exemple a subi des augmentations vertigineuses pouvant atteindre 10 fois le prix avant la crise.  Heureusement qu’il existe d’autres produits alternatifs qui sont restés sur le même niveau de prix. 

Autre  problème qui a impacté le prix est celui relatif à la pénurie sur certains produits. En effet, il y avait d’importantes ruptures auprès des fournisseurs.  

Toutes ces hausses de prix ont énormément impacté le pouvoir d’achat du Marocain et nous l’avons remarqué à travers le taux de fréquentation et le prix du panier moyen de nos clients. 

Après toutes ces années d’existence, pouvez-vous affirmer aujourd’hui que le Marocain est devenu bricoleur ? 

Honnêtement, il y a encore du chemin à faire dans ce sens. Pour rappel, nous existons depuis 2004 et nous avons eu le temps d’assister au développement du métier du bricolage au Maroc. En effet, aujourd’hui nous sommes leader sur le marché du bricolage avec 18 magasins à travers le Maroc. Nous couvrons l’essentiel des régions du Maroc où nous avons adapté notre système de distribution à une réalité et un marché.  Le Maroc a ses spécificités et ses particularités, comme chaque marché. Nous avons donc créé un concept similaire à ce qui se fait à l’étranger mais adapté à la réalité marocaine.  

Qu’en est-il de votre programme d’expansion? Maintenez-vous vos projets ?  

Notre programme de développement est maintenu. Nous avons aujourd’hui 18 magasins et bientôt 19 avec l’ouverture incessamment de notre nouveau magasin à Sidi Maarouf d’une superficie de 3400 mètre carré.  

Nous avons aussi mis en place un programme à l’horizon 2025 qui vise à atteindre les 25 magasins. En effet, nous comptons renforcer notre présence sur les grandes villes où nous sommes présents à savoir : Tanger, Agadir, Casablanca et Rabat. Mais aussi d’ouvrir dans des villes où nous ne sommes pas présents tels que : Tetouan, Safi ou encore Inezgane. 

Et pour l’international, rien de prévu ? 

Pas pour le moment. Le sujet est toujours en discussion. Des études de marchés sont effectuées auprès des pays qui nous ont sollicités mais nous préférons attendre la mise en place de notre centrale d’achat qui verra le jour courant 2023 avant d’entamer notre nouvelle aventure à l’international.