Jet Contractors, le moral d’acier

Le groupe, qui a réalisé en 2021 un CA de 1,67 MMDH en progression de 15,2%, figure à la 59ème place du classement des 500 plus grandes entreprises du Maroc. Pourtant, la conjoncture n’a pas été clémente avec ce contractant général opérant dans les solutions de construction clés en main. En effet, l’exercice précédent a été marqué par de fortes augmentations des prix des matières premières, des ruptures des stocks fournisseurs et des perturbations importantes dans les délais de livraison. L’entreprise dirigée par Adil Rtabi a, néanmoins, pu amortir le choc grâce notamment à sa maîtrise de la chaîne de valeur et son intégration verticale.

Le classement 2022 des 500 est disponible chez votre marchand de journaux.

Maroc Force Emploi
La fibre sociale fait partie de notre ADN

Malgré le contexte de crise, Maroc Force Emploi a pu conserver son vivier de collaborateurs et être à même de répondre aux attentes des clients en temps voulus.  Plus de détails avec Khadija Tamda, présidente-directrice générale du groupe. 

Quel bilan faites-vous du secteur de l’employabilité au Maroc surtout après la crise qui a touché le monde ces dernières années ?

Il faut savoir que beaucoup d’entreprises ont été amené à licencier un certain nombre de leurs personnels, par conséquent lors de la reprise d’activité elles ont fait appel à des sociétés de travail temporaire pour répondre à leurs besoins. 

Pour notre part, comme nous nous sommes efforcés durant cette période à conserver notre vivier de collaborateurs employables, nous avons été en mesure de répondre aux attentes de nos clients.

Comment avez-vous pu braver cette crise? 

Les mesures prises par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le gouvernement Marocain pour soutenir l’économie du Royaume, en offrant des formules d’accompagnements comme Oxygène et Relance, nous ont beaucoup aidées et nous ont permises de maintenir à flot la situation financière de l’entreprise. 

Par ailleurs notre proximité et le relationnel que nous avons su maintenir avec nos clients et nos collaborateurs, a entretenu la confiance des uns comme des autres avec notre entreprise.

Dans ce sens, quels sont les secteurs porteurs en matière d’employabilité? 

Agroalimentaire, tourisme, automobile, aéronautique et environnement sont les secteurs majeurs de l’économie marocaine et ceux qui sont le plus enclin à générer de l’employabilité.

Quelle est votre valeur ajoutée vis à vis des entreprises? 

Notre réactivité, notre proximité ainsi que la qualité du personnel que l’on propose à nos clients.

Par ces valeurs ajoutées qui sont la colonne vertébrale de notre offre de service, nous leur simplifions la gestion de personnel en interne, et nous les rendons plus agiles et donc plus performants.

Nous avons également pleinement investi dans les nouvelles technologies afin de leur apporter de la fluidité dans nos échanges.

Vous avez entrepris un travail énorme dans la digitalisation de vos services ? Qu’est ce qui a motivé ce choix ? 

Maroc Force Emploi avait déjà anticipé le passage au Digital il y’a quelques années, en informatisant la majorité des processus internes.

Durant la crise sanitaire, le passage au digital est devenu une obligation chez tous les acteurs orbitant autour de l’emploi.

La raison majeure en a été les mesures sanitaires et les restrictions de circulations qui ont eues un impact sur la mobilité des personnes et par conséquent pour nos collaborateurs d’où l’idée de l’agence virtuelle sous forme d’une application mobile baptisée « MyMFE ». Nos collaborateurs inscrits ne seront plus obligés de se déplacer dans nos agences pour traiter un certain nombre de sujets, en particulier administratifs. 

Justement, vous avez lancé une application assez novatrice pour votre secteur “myMFE”, pouvez-vous nous la présenter ? 

Effectivement, myMFE est une agence virtuelle conçue pour tout demandeur d’emploi.  Son objectif principal est  de rapprocher au mieux l’offre de la demande. Elle a pour but aussi d’offrir une chance aux personnes dans des régions reculées du Royaume, où des agences de recrutement ou des entreprises ne sont pas présentes physiquement. En tant qu’agence de recrutement et de travail temporaire, nous savons ce que représente en termes de coût pour une personne sans emploi de se déplacer pour juste déposer un CV, ou récupérer un bulletin de paie, une attestation de travail, ou signer son contrat de travail. Avec cette application totalement dématérialisée, nous pensons pouvoir les soulager de ce poids. De plus myMFE, l’agence digitale mobile, permet un accès à la plateforme d’intérim 24h/24 et 7j/7.

Quel impact la digitalisation a-t-elle eu sur votre activité ? 

La digitalisation a eu plusieurs effets assez considérables sur notre activité. Cela nous a permis un meilleur contact avec les collaborateurs, une simplification des process et une meilleure couverture nationale. Pas seulement, cela nous a aussi permis encore plus de réactivité et un meilleur service à nos clients. 

Quels sont vos projets prévus dans les années à venir ? 

Nous avons plusieurs chantiers en cours mais nous prévoyons d’abord de poursuivre le développement de notre entreprise ainsi que  la création de nouvelles agences. Nous comptons aussi développer et mettre en place de nouveaux outils digitaux et enfin continuer d’être un acteur social et économique dans notre secteur d’activité et dans le Royaume. 

Justement en parlant du social, quelles sont les actions mises en place dans ce sens ? 

Maroc Force Emploi s’est engagé dans une démarche d’aide aux futurs entrepreneurs et entrepreneurs, par le biais du sponsoring de la plateforme d’accompagnement dans le processus entrepreneurial « massaralmokawil.ma » en collaboration avec la CGEM, Technopark et TAMWILKOM.

Maroc force emploi est également un acteur majeur des actions sociales et aides aux personnes dans le besoin, la fibre sociale fait partie de notre ADN et elle se traduit tant par notre soutien à nos collaborateurs que par notre participation auprès d’associations en charge du suivi et de l’accompagnement de personnes en difficultés.

 

KITEA ouvre un nouveau pan de l’histoire du mobilier et de la décoration en Afrique

Connu pour son enseigne mythique dans le secteur du meuble et de la décoration, KITEA Group se dévoile au grand public sous de nouvelles casquettes, de nouveaux projets, de nouveaux marchés et de nouveaux partenaires. Le groupe part même à la conquête du continent africain. Une ambitieuse feuille de route dévoilée par Othman Benkirane, directeur général du groupe.  

Quels sont les secteurs d’activité dans lesquels opère votre groupe ?

KITEA Group opère dans différents secteurs d’activité. D’abord, le retail, à travers sa locomotive KITEA. Pour rappel, KITEA est la première enseigne 100% marocaine du groupe. Créée en 1993, cette enseigne a permis l’entrée du concept du meuble en Kit au Maroc. Ce dernier a évolué avec le temps pour devenir la marque à succès que nous connaissons aujourd’hui. 

Si au début de son lancement, le groupe proposait des magasins KITEA de superficies moyennes, l’offre s’est développée au fil du temps pour accueillir des KITEA Géant d’une superficie comprise entre 6.000 et 8.000m², ce qui en fait le canal le plus large en mobilier et décoration du groupe. Le concept a parallèlement évolué vers une forme plus urbaine avec l’arrivée des «Urban Store» proche des clients de quartier, les KITEA CITY dont les superficies sont comprises entre 1.500 et 2.000m.  

Nous nous sommes aussi spécialisés dans les métiers de la Supply Chain à travers la mise en place d’un centre de distribution KSH LOGISTICS d’une superficie de 45.000 mètres carrés équipé aux standards internationaux (nous avons été élus meilleur projet logistique de l’année 2021), avec des plateformes régionales qui assurent les livraisons dans tout le Royaume, du Nord au Sud. 

KITEA Group est aussi connu pour ses franchises exclusives tant au Maroc qu’à l’étranger. Nous comptons dans notre portefeuille de marques l’enseigne française Roche Bobois spécialisée dans le mobilier de luxe, et connue pour son design et ses gammes premium pour laquelle nous avons l’exclusivité. Nous sommes également détenteurs de la franchise belge Casa shop, leader dans les articles de décoration et sur le petit mobilier en Europe.  

Autre franchise récemment acquise, la marque américaine N°1 dans le meuble aux Etats-Unis, Ashley, que l’on dévoilera dans les deux prochains mois au Maroc mais aussi au Ghana sous la dénomination de Ashley Furniture Homestore en ouvrant des magasins de superficies comprises entre 2.000 et 3.000m. 

Autre fierté du groupe, KITEA Kitchen, qui est une nouvelle enseigne spécialisée dans la cuisine moderne. Elle répond à l’émergence des habitudes de consommation des ménages autour de la cuisine équipée au Maroc. Nous avons déjà ouvert 2 magasins et nous comptons en ouvrir une dizaine de plus entre 2023 et 2024. Et pour finir, nous sommes heureux d’être détenteurs majoritaires depuis un an de l’enseigne Furniture Palace, leader du meuble et de la décoration au Kenya, marque que nous comptons développer sur l’Afrique de l’Est et doubler le nombre de points de vente au Kenya.

Dans ce sens, quel bilan faites-vous de votre activité, notamment après la période de crise qu’a traversée le monde ces deux dernières années ?

L’année 2021 a été une bonne année pour KITEA malgré la conjoncture difficile. Notre chiffre d’affaires a atteint un cap historique et nous en sommes très fiers. De plus, nous avons continué à investir dans le recrutement de compétences métiers pouvant accompagner la stratégie d’expansion du groupe prévu dès fin de cette année. 

Pour ce qui est de l’année en cours, nous sommes extrêmement confiants. En effet, malgré un premier trimestre mitigé, l’année est bien partie pour être une année de rebond économique au cours de laquelle le comportement des consommateurs sur les articles du meuble et de la décoration s’est maintenu. 

Quelles sont selon vous les forces de KITEA Group et qui font d’elle une vraie success story ? 

Notre capital humain avant tout ! C’est lui qui constitue une vraie force dans le développement de notre groupe. En effet, se sont nos 1.500 collaborateurs ainsi que notre culture d’entreprise forte qui accompagnent nos différentes Business Unit depuis le début avec l’intégration de nouvelles compétences et talents au sein de KITEA. 

Aussi, notre présence historique puisque l’enseigne KITEA est le leader du meuble et de la décoration depuis plus de 30 ans déjà. Au-delà de la présence, la qualité de nos offres produits ainsi que la profondeur de nos gammes (près de 30.000 références actives) représentent une réelle valeur ajoutée. 

Autre force majeure du groupe, sa capacité à accueillir des enseignes de renom internationales en exclusivité enrichissent l’offre de KITEA Group pour toucher toutes les catégories de clientèle selon les différents styles, tendances ainsi qu’un positionnement prix adapté aux clients.

Autre force considérable, notre footprint national depuis 1993 avec une présence sur la quasi-majorité des régions du Royaume, qui sera couverte à 90% d’ici 2024. 

Aussi, la qualité du service aux clients puisque d’une part nous comptons atteindre plus de 1.000 livraisons par jour d’ici la fin de l’année à travers le Royaume grâce à notre centre de distribution KSH LOGISTICS et ses  plateformes régionales de distribution pour livrer nos clients en moins de 72h partout au Maroc ; ce qui nous a valu le label Élu Service Client en 2022.

D’autre part, malgré la hausse actuelle du prix du carburant, KITEA a maintenu ses services de livraisons et montages gratuits pour ne pas alourdir ses clients. 

Sans oublier notre capacité à nous exporter en Afrique grâce à notre maîtrise et notre savoir-faire dans la distribution du meuble et de la décoration. Nous comptons ouvrir dans 1 mois au Ghana un grand magasin de 12.000 mètres carrés : un centre commercial qui regroupe toutes les enseignes sur l’une des avenues les plus fréquentées d’Accra. 

Nous avons aussi une vision digitale claire sur le e-commerce, le Click and Collect… D’ailleurs, nous travaillons actuellement sur une application «KITEA Hello» qui permettra de regrouper l’intégralité de nos produits & services à portée de main à travers une stratégie omnicanale. Son lancement est imminent. 

Aussi, vous venez de sceller un partenariat avec le ministère de l’Industrie et du Commerce, pouvez-vous nous expliquer sur quoi repose ce partenariat ? 

Effectivement, nous avons signé une convention pour le développement du sourcing local afin de satisfaire les besoins du marché en produits industriels du meuble et de la décoration.

Dans ce cadre, KITEA s’est engagé à fournir au ministère les catégories de produits susceptibles de faire l’objet d’un sourcing local, de référencer de nouveaux fournisseurs nationaux et de porter son taux de sourcing Maroc en produits industriels de 19% à 38%. Nous nous engageons aussi à doubler nos exportations de produits «Made in Morocco» vers l’international. 

Pour ce qui est de l’engagement du ministère, ce dernier se propose d’accompagner le groupe KITEA à travers la mise en contact avec un écosystème de fabricants nationaux et de faire bénéficier le groupe d’un programme d’accompagnement pour la promotion des exportations. 

Il faut savoir que nous investissons énormément en Recherche & Développement et nous sommes prêts à partager notre expertise avec nos nouveaux partenaires. 

Quelle est la stratégie que vous comptez adopter pour la promotion du produit local ? 

Nous sommes actuellement sur la phase 1 qui consiste à sélectionner nos futurs partenaires locaux capables d’investir en R&D et de s’aligner pour avoir une production en ligne avec les standards européens américains et asiatiques avec lesquels KITEA traite depuis plus de 30 ans. Il faut aussi avoir la garantie que le savoir-faire reste la propriété de KITEA et que le climat de confiance s’établit avec les industriels locaux selon un cadre bien défini. D’autres retailers ont eu une expérience similaire en Europe, et je peux vous certifier qu’il s’agit d’un business model qui a prouvé son efficacité. 

Comment, selon vous, le marché local compte accueillir ces différents changements ? 

Tous nos futurs partenaires ont répondu favorable

ment et ont accueilli le projet avec beaucoup d’intérêt. Le projet est solide mais il y a encore beaucoup à faire. En effet, l’offre industrielle locale actuelle n’est pas suffisamment solide ni diversifiée pour nous offrir la largesse de notre catalogue. Toutefois cela peut être une opportunité pour le marché local de se réinventer. 

C’est un partenariat Win-Win. Il est de notre intérêt à tous de structurer ce tissu au lieu de laisser le champ libre à des acteurs étrangers de venir investir ce marché. Je pense que les 3 à 4 prochaines années seront cruciales et notre groupe s’engage à faire le nécessaire de son côté. 

Côté expansion en Afrique, quels sont vos projets prévus ? 

Après l’acquisition majoritaire de Furniture Palace, le leader du meuble au Kenya, et l’implantation d’un KITEA Géant de 12.000 mètres carrés de surfaces commerciales à Accra au Ghana avec 3 enseignes: Casa, Ashley et KITEA Kitchen, nous prévoyons d’ouvrir de nouveaux KITEA Géant, 30 à 40% plus grands que les magasins actuels, avec un parcours client renouvelé. 

À l’horizon 2024, ce sont  11 centres commerciaux KITEA Géant qui verront le jour dont  8 au Maroc: Zenata, Casablanca, Agadir, Kénitra, Tétouan, Marrakech, Salé, Laâyoune et 3 en Afrique de l’Ouest (Ghana, Côte d’Ivoire, Sénégal). 

Ce sont aussi 7 magasins Ashley : 2 à Casablanca, Zenata, Agadir, Rabat, Tanger et Accra qui verront le jour. 

2 magasins Roche Bobois : 1 à Casablanca et 1 à Tanger, ainsi qu’un grand nombre de magasins Casa Shop et KITEA Kitchen.

Et pour accompagner ces différentes ouvertures, nous prévoyons également 4 nouveaux centres de distribution régionaux dans les principales villes de Laayoune à Oujda pour accompagner le développement de nos magasins. 

Au total, près de 30 ouvertures sont prévues entre 2023 et 2024 qui vont permettre d’offrir au groupe une position de leader dans son secteur au Maroc et sur le continent. Cela fait d’ailleurs près de 4 ans que nous travaillons sur ces différents projets pour concrétiser cette ambition. 

Quel est donc le montant d’investissement qui est alloué à cet immense projet ? 

Le montant alloué à ces projets, sur le Maroc, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique de l’Est s’élève à environ 900 millions de dirhams. Ces différents projets ont été étudiés minutieusement et lancés en étroite collaboration avec nos partenaires. 

Notre groupe s’est allié en 2017 à un fonds d’investissement nommé Tana Africa Capital, une joint-venture entre la famille Oppenheimer et Temasek Holdings, qui est en fait une holding d’investissement focalisée sur l’Afrique avec laquelle nous travaillons en bonne intelligence. 

Nous nous sommes d’abord focalisés sur la structure et le développement des compétences internes au sein du groupe pour ensuite nous diversifier sur le marché africain. Nos partenaires nous accompagnent sur tous nos choix stratégiques. Et toute la levée de fonds qui a été faite a été réinvestie dans les différents projets de développement que nous avons cités plus haut. C’est vous dire à quel point nous croyons en notre business model.

Quelle lecture faites-vous de l’évolution de votre secteur sur le continent ? 

C’est un secteur en plein essor. Nous assistons aujourd’hui à un boom de l’immobilier  dans de nombreux pays africains tels que le  Kenya, le Ghana, la Côte d’Ivoire et le Sénégal sur lesquels nous prévoyons des ouvertures proches.  

Un boom qui engendre par la force des choses une forte demande sur les articles de meubles et de décoration. Et c’est là où nous intervenons justement en proposant ce qui manque sur ces marchés, c’est-à-dire de la qualité, du design et de la modernité à des prix imbattables.  

Nos études ont montré que environ 40% des pays ciblés ont migré de la zone rurale (villages) vers la zone urbaine (villes). On prévoit également qu’environ 500 millions d’Africains vivront dans les villes d’ici 2030. Un énorme potentiel pour un secteur tel que le nôtre. 

Quelles sont vos attentes face à cette nouvelle stratégie d’expansion du groupe ? 

D’abord, augmenter la part de marché de notre groupe sur nos positionnements du mass market vers le premium, offrir des produits de qualité selon les différents paniers moyens et continuer à satisfaire les clients par la qualité de nos services et nos engagements de marque forte. 

Quels sont les défis à relever en général pour le groupe ? 

Réussir le pari de nos ouvertures de magasins est notre plus grand défi. Aussi, accélérer la transformation du groupe tant sur le plan de la digitalisation que sur la montée en compétences des ressources humaines. 

C’est aussi encourager les fabricants locaux au Maroc à se standardiser pour améliorer leur productivité compte tenu du coût de la main-d’œuvre marocaine encore bon marché pour accompagner le groupe mais aussi s’ouvrir à de nouveaux marchés sur lesquels nous ne sommes pas présents est l’un de nos plus grands souhaits. Nous souhaitons faire de KITEA une marque marocaine qui rayonnera sur le continent et bien au-delà. 

ADRIA
A chaque enjeu de transformation digitale, sa solution ADRIA

Adria Business & Technology acteur de référence dans le domaine de la transformation digitale ! 

Combinant valeur ajoutée et fiabilité des solutions délivrées, Adria Business & Technology se positionne comme un allié  des entreprises dans la mise en place de leurs projets de digitalisation en leur offrant des solutions technologiques optimales et des services de qualité.

Transformation digitale et confiance numérique au Maroc, où on en est ? 

Depuis plusieurs années, le Maroc s’est engagé dans la voie de la transformation digitale. Le Royaume considère cela comme un vecteur d’émergence industrielle, économique et sociale. Aujourd’hui, l’importance de la transition vers le digital n’est plus à démontrer. D’ailleurs, la digitalisation s’est ancrée dans les habitudes des consommateurs et des usagers marocains, dans le fonctionnement des entreprises, de toute taille, et des administrations publiques. Elle est devenue un véritable levier de transformation et d’accélération, ayant pour but d’augmenter la productivité et la compétitivité de l’économie, instaurer une culture du digital dans le pays et renforcer le lien avec les citoyens. 

La pandémie de la Covid-19 et les mesures sanitaires sont venues accélérer le processus, ce qui a ouvert plusieurs perspectives de développement, notamment dans les secteurs bancaire et financier. Ainsi, les banques, en partenariat avec les experts de la transformation digitale, ont adopté plusieurs solutions digitales, dans le but de rendre de plus en plus de services accessibles à distance. 

Adria Business & Technology, agit au quotidien pour favoriser la transition numérique au Maroc !

Ayant une solide expertise dans l’édition et l’intégration des logiciels et solutions informatiques, Adria Business & Technology s’est progressivement positionnée comme un acteur de référence dans le domaine de la transformation digitale sur les marchés national et international, en développant des solutions optimales et personnalisables à la pointe de la technologie, et en offrant des services d’accompagnement, et de conseil. 

Adria compte aujourd’hui plus de 65 clients dans 21 pays dont la majorité sont des banques. Elle s’est lancée en 2014 au Maroc, grâce à la confiance de CIH Bank et de la Banque Centrale Populaire, et s’est internationalisée à partir de 2015, grâce à la confiance du Groupe Attijariwafa Bank.

L’entreprise a pu se développer, grâce à ses fortes valeurs qui favorisent l’épanouissement de ses équipes, la satisfaction de ses clients, et la mise en place d’un dispositif organisationnel tourné vers l’innovation. 

Adria a mis en place plusieurs projets de transformation digitale allant du cadrage des besoins jusqu’à la mise en service des solutions opérationnelles, ce qui lui a permis d’acquérir une expérience riche en la matière.  

L’offre Adria s’articule autour de :

• Produits de banque digitale : eBanking, Mobile Banking, Wallet, Crédits en ligne, Trade Finance, Cash Management,  Forex, Bourse en ligne, Agency Banking,…

• Produits de confiance numérique : signature électronique, cachet serveur, lettre recommandée, authentification forte, eKYc, OCR,…

• Services de conseil, accompagnement et intégration de solution.

Bâtir une digitale nation performante et inclusive ! 

Les défis de la transformation digitale sont multiples et représentent de réelles opportunités pour les entreprises. 

Les différents acteurs de la société ont un chantier important à mener pour réussir cette mission de transformation numérique. 

A titre d’exemple, au niveau du secteur bancaire, on peut noter plusieurs importantes évolutions dans l’environnement réglementaire, dont par exemple : la circulaire de Bank Al Maghrib concernant l’ouverture de compte en ligne, la mise en place d’un système national d’identité digitale par la DGSN en association avec la CNDP, l’opérationnalisation en cours de la loi sur la signature électronique, le renforcement du cadre de la cyber résilience pour gérer et maîtriser les cybers attaques…  

Notre pays est sur la bonne voie, et dispose de la volonté, et du potentiel humain pour y arriver. Le chemin est bien long, et tous les acteurs économiques ont leurs rôles à jouer. Adria Business & Technology, y contribue en favorisant le développement des talents humains, et en mettant en place des solutions innovantes. 

Se mobiliser pour réussir la transition numérique au Maroc, tel est l’un des objectifs prioritaires d’Adria. 

Ensemble pour une mutation digitale réussie !

 

Fox Transport Company
Il n’y a pas de croissance sans stratégie de gestion des risques

Depuis sa création il y a une vingtaine d’années, Fox Transport Company a veillée à la satisfaction de l’ensemble de ses clients, en délivrant un produit et un service de qualité dans le respect de l’environnement et des exigences réglementaires. Un engagement qu’il a tenu même en temps de crise. Explications de Driss Azeroual, Président du groupe. 

Quels sont les domaines dans lesquels vous opérez ?  

FOX TRANSPORT COMPANY  est une société spécialisée dans les travaux publics et l’exploitation minière. Elle est dotée d’un potentiel humain expérimenté et d’un vaste parc matériel de camions et engins spéciaux, capables de répondre aussi bien à des flux importants qu’à des commandes ponctuelles. 

Depuis sa création il y a une vingtaine d’années, FOX TRANSPORT COMPANY a veillé à  la satisfaction de l’ensemble de ses clients et partenaires, en délivrant un produit et un service de qualité dans le respect de l’environnement et des exigences réglementaires. 

Qu’est ce qui fait la force de votre groupe ?  

D’abord l’humain. En effet, avec plus de 500 collaborateurs, nous nous imposons aujourd’hui en tant que leader national et comptons à notre actif nombreux projets et ouvrages d’envergure réalisés.

Nous sommes aussi un acteur de référence au Maroc dans le domaine des travaux publics et miniers, et classée parmi les 500 meilleures entreprises marocaines. 

Notre groupe s’engage dans l’excellence technique, l’innovation, le respect de l’environnement ainsi que dans l’adaptation de nos solutions aux exigences de nos  clients. L’entreprise est aujourd’hui entourée de partenaires stratégiques pour garantir le bon développement des secteurs du BTP et minier au Maroc. 

Forts d’une expérience solide et d’un professionnalisme sans faille, nous maîtrisons la qualité de nos prestations et misons sur nos compétences pour répondre aux exigences de nos clients.

Vous accordez une grande importance à la certification de vos process, où en est ce chantier aujourd’hui ? 

En effet Fox Transport Company a fait de la certification un important cheval de bataille et le moins que l’on puisse dire est que malgré la pandémie, l’entreprise a atteint ses objectifs et s’est hissée dans la cour des grands de son secteur.

En effet, FOX TRANSPORT COMPANY  a réussi à être certifiée ISO 9001-2008 en 2010, et depuis l’entreprise n’a pas arrêté de mettre à jour son système de management qualité. Le groupe a fait une transition vers la nouvelle version ISO 9001 – 2015, qui met en premier plan tous les aspects relatifs aux risques liés à l’activité.

Sur un autre volet, l’hygiène, la santé, la sécurité et l’environnement répondent d’abord à une exigence éthique. Notre entreprise part de la conviction qu’il n’y aura pas de croissance sans stratégie de gestion des risques. Nos certifications ISO – 45001 et ISO 14001 témoignent  de notre engagement pour le  respect  de la législation et pour la protection de nos employés. 

D’après votre expérience dans le domaine quels sont les facteurs de succès pour réussir dans votre secteur ? 

A mon avis, le principal facteur clé de succès est le respect de quatre principes fondamentaux: la qualité, le savoir faire, la confiance et la transparence. Ces éléments, et autres, garantissent à FOX TRANSPORT COMPANY un succès durable pour satisfaire ses clients. 

Dans ce sens,  quel bilan faites vous de activité à la suite de la crise sanitaire et économique qu’a connu le monde ces dernière années ? 

Ces deux dernières années ont été certes difficiles pour tous les secteurs, le notre en particulier vu les hausses vertigineuses des prix. Toutefois, grâce à la maitrise de nos process nous avons pu tout de même clôturer l’année 2021 sur une note positive. L’année 2022 promet d’être une année dans le vert aussi. Nous sommes confiants quant à l’avenir et nous déploierons tous les efforts nécessaires pour surmonter cette crise. 

AGIRH
Nous devons notre réussite aux compétences de nos ingénieurs et à la confiance de nos clients

Plus de 21 ans d’existence et pourtant cet acteur de référence ne cesse d’« AGIRH ». Peu importe les obstacles, il sait s’adapter et proposer les solutions adéquates. Cela a d’ailleurs été le cas durant la pandémie et l’instauration du télétravail. Explications d’Anissa Berbich.

Quel impact a eu la pandémie sur la fonction RH en entreprise ? Et quelles étaient les solutions mises en place par AGIRH pour y faire face ? 

La pandémie de la Covid19 a eu un impact important sur la fonction RH en général. Chez AGIRH, en tant qu’acteur important en termes de solution intégrée pour la digitalisation des processus RH, nous avons dès les premiers jours de la crise mis en place une cellule pour définir les actions d’accompagnement à mener pour aider nos clients et répondre au mieux à leurs demandes. La période de confinement et le mode télétravail nous ont permis d’accélérer le lancement d’une nouvelle version de AGIRH plus moderne, plus personnalisable et opérationnelle dès son installation. Ce qui réduit énormément le coût global du projet et son délai de mise en œuvre. La nouvelle version est plus orientée vers le talent management : suivi de la performance, plan individuel de carrière, gestion des plans de successions… tout en gardant, dans une seule solution intégrée, les modules de base comme la paie, la gestion du pointage, la gestion du social… Dès les premiers mois de la crise sanitaire, nous avons assisté à une demande de plus en plus importante des entreprises pour mettre en place un SIRH afin d’optimiser la gestion de leur capital humain, assurer une meilleure compétitivité et une meilleure rétention de leurs collaborateurs. La demande des SIRH en mode cloud a aussi augmenté par rapport au mode On Premise puisque nous avons eu en 2021 plus de clients en mode cloud que ceux en mode On Premise. Nos équipes ont essayé de transformer les difficultés vécues lors des premiers mois de la crise sanitaire en opportunité pour en sortir plus forts. Ainsi, les défis lancés par la crise sanitaire nous ont poussés à consolider notre offre pour l’orienter vers les exigences du marché et nous ont permis d’assoir notre position sur le marché marocain et de gagner plus de part de marché à l’international. 

Dans ce sens, qu’est-ce qui vous distingue de vos concurrents ? 

AGIRH existe depuis plus de 21 ans. Nous avons pu garder une agilité qui manque à plusieurs acteurs dans notre domaine et qui nous permet de rester à l’écoute de nos clients pour une prise en charge rapide de leurs attentes. Ceci se décline en deux axes. Dans un premier temps sur le plan des Ressources Humaines. En effet, il faut savoir que nos équipes, que ça soit nos consultants qui s’occupent de la mise en place de AGIRH chez nos clients ou de nos ingénieurs en recherche et développement qui assurent l’évolution de la solution, ont cumulé une expérience, pour la majorité, dépassant les 10 ans. Cette expérience associée au fait que nous privilégions un mode de management qui donne à chacun de nos collaborateurs une grande autonomie dans la réalisation de ses responsabilités, nous permet une réactivité importante. Dans un second temps, notre Solution proposée: Notre progiciel AGIRH a été conçu dès le début pour qu’il soit adapté à tout type d’entreprise, public ou privé, et sans développement spécifique. Un réel paramétrage qui permet au SIRH d’évoluer rapidement et à moindre coût. Nous avons aussi mené ces dernières années un chantier « d’apéisation » des services AGIRH qui nous permet de nous interfacer facilement avec d’autres solutions par web service: solution souvent préconisée par nos clients multinationales et qui commence à être adoptée par quelques-uns de nos clients marocains. Aves ces deux axes, nous arrivons à relever les challenges que nous présentent nos clients et nous permettent de construire ensemble leur solution SIRH la plus optimale. 

Vous avez fait paraitre un livre blanc, dédié aux DRH du Maroc, qu’est ce qui a motivé cette action et quelles sont les principales conclusions qui en ressortent ? 

AGIRH est un éditeur qui investit massivement dans la R&D. Capitalisant sur notre dynamique de croissance aussi bien technologique que commerciale, nous estimons qu’il est de notre devoir de partager avec la communauté des DRH notre vision de l’avenir, d’où la publication de notre livre blanc dédié aux DRH face à l’épreuve de la Covid19. Ce  livre blanc fait ressortir 10 recommandations opérationnelles pour réussir la digitalisation du processus de gestion de votre capital humain. Ces recommandations concernant le télétravail, le management à distance, la digitalisation et aux enjeux de la sécurité et la protection des données personnelles, la refonte des espaces de travail grâce au Flex Office, l’accélération de l’adoption de SIRH, la formation sur le numérique ainsi que l’adoption du smart working comme levier de fidélisation du capital humain. À noter que cet ebook est le fruit de témoignages et de l’engagement de plusieurs DRH marocains qui ont pris le temps de partager leurs expériences face à l’épreuve du Coronavirus et leur perception de l’avenir de la fonction de gestion du capital humain face aux contraintes de la crise sanitaire et ses répercussions post-Covid19. 

Ce livre blanc, est disponible en téléchargement gratuitement en ligne sur l’adresse : www.agirh.net/ebooks-livre-blanc.php.

Vous êtes un modèle sur le continent africain, quel bilan dressez-vous de votre activité sur le continent ? 

Nous sommes fiers d’être une success story marocaine. Cette réussite nous la devons aux compétences de nosingénieurs marocains qui croient en AGIRH et contribuent au rayonnement de la marque Made in Morocco mais aussi et surtout, elle est due à nos premiers clients qui ont cru en nous et qui nous renouvellent leur confiance. Capitalisant sur notre succès sur le marché marocain, nous avons focalisé notre développement sur le marché africain. Nous nous appuyons sur des partenariats avec des SSII importantes dans leur pays auxquelles nous assurons un transfert de compétence pour devenir nos représentants dans leur pays. Nous établissons des partenariats sur le long terme bâtis sur le win-win pour nos deux pays. Ce partenariat nous a permis d’être plus prêts de nos clients et nos prospects, notamment au Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, République de Guinée, Sénégal, Togo, Tunisie… Notre développement en Afrique à destination des PME et des grands groupes africains capitalise sur le retour d’expériences de déploiement de notre plateforme SIRH auprès de plus de 450 entreprises au Maroc.

Selon vous, quels sont encore les défis à relever au sein du continent ? 

L’Afrique est un marché à fort potentiel de développement. Le Maroc partage une histoire et une culture communes avec les pays du continent, un atout considérable pour mieux nous rapprocher de ce marché prometteur. Il faut admettre que le processus de mise en place des SIRH est déjà amorcé dans plusieurs pays africains. Néanmoins, l’enjeu est que les projets de digitalisation des processus RH soient précédés et accompagnés par des projets d’études. L’intérêt d’une telle démarche est de mieux aider les organismes publics et les entreprises privées à bien définir leurs processus RH et les optimiser dans le cadre de leurs chantiers de digitalisation. Parallèlement, une conduite du changement s’impose pour sensibiliser et réussir l’adhésion des collaborateurs des entreprises à cette digitalisation de la gestion du capital humain lancée généralement à l’initiative de la direction générale et la direction des ressources humaines. Sur le plan technologique, la contrainte de généralisation de l’accès internet est un défi majeur à prendre en considération compte tenu du fait que dans certains pays, il est difficile de déployer des solutions RH sur cloud, faute d’accessibilité internet. Je suis convaincue que l’accélération de la démocratisation de l’accès à Internet en Afrique contribuera à faciliter le déploiement de solutions cloud RH pour optimiser les budgets d’investissement technologiques, mieux sécuriser les données et garantir la réactivité des prestataires et des fournisseurs des solutions de gestion du capital humain.` 

Quels sont vos projets prévus à l’avenir ?

 L’éditeur AGIRH, filiale de Ténor Group, se focalise sur deux axes stratégiques pour son développement. Le premier consiste à renforcer nos investissements dans la R&D pour booster davantage le leadership de nos solutions et offrir aux collaborateurs et managers des services RH adaptés à leur besoins. Le second axe de développement est l’accélération de notre croissance à l’international pour le marché francophone et anglophone.

BRICOMA
Nous avons clôturé 2021 sur un résultat exceptionnel

Leader du marché du bricolage, Bricoma, entreprise 100% Marocaine,  n’a rien à envier aujourd’hui, aux enseignes étrangères. Son succès, elle le doit à sa bonne volonté et sa flexibilité face à toute épreuve. Explications de Mohamed Filali Chahad, PDG du groupe.

Quel a été l’impact de la crise sur votre activité ? 

Comme toutes les activités, nous avons connu une période assez difficile, suite à la fermeture de nos sites,  lors de la première vague de confinement. Toutefois cette situation a assez vite changé  et nous avons pu clôturer l’année 2021 sur  des résultats assez exceptionnels.  En effet, la période du confinement a donné l’occasion au Marocain de bien connaitre son chez soi, à détecter son besoin réel au sein de son logement et surtout  à en prendre soin. 

Une situation qui a poussé les Marocains à se tourner vers le bricolage et effectuer plusieurs travaux eux mêmes. 

Nous avons donc remarqué un grand retour de la clientèle vers les magasins de bricolage et Bricoma au milieu de tout cela a pu récupérer une grande partie de la clientèle. 

Est-ce la seule cause à votre résultat exceptionnel ? 

Pas du tout, au-delà de la forte demande en matière de bricolage, il faut aussi savoir que Bricoma a anticipé les besoins de la clientèle et nous avons donc diversifié notre gamme de produits en nous adaptant au besoin du moment.  En effet, Bricoma s’est distingué en intégrant une grande partie des produits Covid dans son offre à savoir par exemple les Masques, les solutions hydro alcooliques, le matériel de stérilisation….. 

Les produits importés ont connu une importante hausse cela n’a-t-il pas impacté votre activité ? 

Oui et non.  Je m’explique au sein de Bricoma nous accordons une immense importance au produit Made in Morocco. C’est-à-dire que nous privilégions d’abord et avant tout la production locale par rapport aux produits d’importations. 

Toutefois nous commercialisons les deux et certains produits n’ayant pas d’équivalents au niveau local donc automatiquement la hausse du prix des matières premières mais aussi et surtout l’augmentation des prix du transport ont fait que nous avons enregistré une année 2022 assez contraignante. 

Le Fret en provenance de l’Asie à titre d’exemple a subi des augmentations vertigineuses pouvant atteindre 10 fois le prix avant la crise.  Heureusement qu’il existe d’autres produits alternatifs qui sont restés sur le même niveau de prix. 

Autre  problème qui a impacté le prix est celui relatif à la pénurie sur certains produits. En effet, il y avait d’importantes ruptures auprès des fournisseurs.  

Toutes ces hausses de prix ont énormément impacté le pouvoir d’achat du Marocain et nous l’avons remarqué à travers le taux de fréquentation et le prix du panier moyen de nos clients. 

Après toutes ces années d’existence, pouvez-vous affirmer aujourd’hui que le Marocain est devenu bricoleur ? 

Honnêtement, il y a encore du chemin à faire dans ce sens. Pour rappel, nous existons depuis 2004 et nous avons eu le temps d’assister au développement du métier du bricolage au Maroc. En effet, aujourd’hui nous sommes leader sur le marché du bricolage avec 18 magasins à travers le Maroc. Nous couvrons l’essentiel des régions du Maroc où nous avons adapté notre système de distribution à une réalité et un marché.  Le Maroc a ses spécificités et ses particularités, comme chaque marché. Nous avons donc créé un concept similaire à ce qui se fait à l’étranger mais adapté à la réalité marocaine.  

Qu’en est-il de votre programme d’expansion? Maintenez-vous vos projets ?  

Notre programme de développement est maintenu. Nous avons aujourd’hui 18 magasins et bientôt 19 avec l’ouverture incessamment de notre nouveau magasin à Sidi Maarouf d’une superficie de 3400 mètre carré.  

Nous avons aussi mis en place un programme à l’horizon 2025 qui vise à atteindre les 25 magasins. En effet, nous comptons renforcer notre présence sur les grandes villes où nous sommes présents à savoir : Tanger, Agadir, Casablanca et Rabat. Mais aussi d’ouvrir dans des villes où nous ne sommes pas présents tels que : Tetouan, Safi ou encore Inezgane. 

Et pour l’international, rien de prévu ? 

Pas pour le moment. Le sujet est toujours en discussion. Des études de marchés sont effectuées auprès des pays qui nous ont sollicités mais nous préférons attendre la mise en place de notre centrale d’achat qui verra le jour courant 2023 avant d’entamer notre nouvelle aventure à l’international.   

 

Tanger Med
Une démarche RSE engagée et intégrée à la stratégie du groupe

Tanger Med veille à adopter une approche RSE cohérente et multidimensionnelle, intégrée à la fois dans ses projets et dans son approche opérationnelle. 

Depuis sa création et au fil de son développement, le Groupe Tanger Med déploie une démarche de responsabilité sociale graduelle et évolutive, en coordination avec les parties prenantes constitutives de son écosystème, et dans un souci permanent de protection de l’environnement. Tanger Med veille à adopter une approche RSE, cohérente et multidimensionnelle, intégrée à la fois dans ses métiers opérationnels et ses fonctions support. Ces projets portés directement par Tanger Med ou à travers sa Fondation, dans une approche à la fois inclusive et à fort impact sur le territoire, se déclinent selon cinq axes majeurs et 10 engagements.  Ainsi, ses actions s’inscrivent parfaitement dans le cadre mondial des Objectifs de Développement Durable (ODD) et concourent au rayonnement et au positionnement de Tanger Med, hub logistique et plateforme de compétitivité industrielle, de dimension internationale. 

La Fondation Tanger Med, porteur d’une action volontariste sur le territoire

Pour rappel, la Fondation Tanger Med vient consolider la stratégie de Tanger Med en matière de responsabilité sociale et de développement durable. 

Créée en Mai 2007, la Fondation Tanger Med porte, réalise et accompagne les projets structurants en partenariat avec les collectivités locales, les institutions gouvernementales et les associations locales. Les actions de la Fondation s’articulent principalement autour des domaines de l’éducation, de la santé, de la formation professionnelle et du socioculturel. Dans ce sens, la fondation a mis en place un programme de construction de 36 classes préscolaires ainsi que le transport scolaire pour rapprocher l’école. Un effort important a été mis pour la mise à niveau des écoles.  Sur un autre volet, les douars avoisinant le complexe Tanger Med ont été raccordés à l’eau potable. D’ailleurs en 2021, ce plus de 54 projets de développement ont été menés profitant à près de 40.000 bénéficiaires. 

Cultiver la culture de l’excellence !

L’un des jalons clés en termes de politique RSE  est sans nul doute le lancement de LYMED, le lycée Méditerranéen d’excellence de la région du Nord, destiné aux élèves marocains les plus méritants, ayant pour mission de les former dans un cadre inclusif, propice au respect de la diversité et à la promotion de l’égalité des chances. Une bourse d’étude complète est attribuée aux élèves, notamment les élèves les plus défavorisés, afin que leur milieu social ne conditionne plus leur niveau d’ambition ou leurs chances de réussite.  

Dans la même lignée, Tanger Med lance le 1337 MED, la 3ème école de codage au Maroc en partenariat avec l’OCP. En partenariat avec l’UM6P et l’école 42, le lancement de 1337 MED permet d’améliorer la montée en compétence et l’employabilité des jeunes tout en installant un environnement favorable à l’innovation et à l’entrepreneuriat digital. L’école, entièrement gratuite, versera des bourses de vie aux étudiants afin de couvrir leurs frais d’hébergement, dynamisant par la même occasion l’économie locale.

Une Gestion éco responsable de l’ensemble des zones de Tanger Med

L’évolution des enjeux économiques, sociaux, sociétaux et environnementaux qui caractérisent le monde d’aujourd’hui marque le contexte dans lequel opèrent les partenaires et toutes les parties prenantes de Tanger Med. 

Face aux différents risques auxquels Tanger Med est exposé, le Groupe s’est engagé dans une démarche volontariste en faveur du développement durable en adoptant une attitude écologiquement responsable pour l’identification et la compréhension des enjeux majeurs de son écosystème, des impacts de ses activités, et la préservation et la protection de l’environnement. 

L’objectif est d’assurer une gestion cohérente et durable du territoire, dans le respect des ressources naturelles et de leurs équilibres, en œuvrant à réduire et à maîtriser l’impact des activités portuaires et industrielles sur l’environnement. 

En effet, l’engagement du Groupe pour le développement durable et la protection de l’environnement demeure une priorité. Dans le cadre du projet d’efficacité énergétique, le programme de généralisation du déploiement de l’éclairage LED a été réalisé sur la plateforme industrielle et se poursuit sur les installations portuaires et logistiques.  Grâce à l’installation d’unités dédiées au recyclage et à l’économie circulaire, plus de 52 000 tonnes de déchets industriels sont traités au sein de la plateforme industrielle Tanger Med. 

Aussi, une attention particulière est accordée à la gestion écoresponsable de l’eau à travers la mise en place de stations d’épuration et de traitement des eaux usées, la collecte et le traitement des huiles usées et eaux chargées en hydrocarbures des navires, le suivi régulier de la qualité des eaux de mer, et la surveillance du déballastage des navires en conformité avec les meilleures standards et normes internationales. 

A cet égard, la «European Sea Ports Organisation» ESPO a renouvelé le label «Ecoports PERS» primant ainsi le système de gestion environnementale de Tanger Med.

Maintient du « Ecoports PERS »

Plus que jamais conscients de l’importance de préserver l’environnement, Tanger Med maintient cette année le label « Ecoports PERS » pour la gestion environnementale. 

Le groupe s’efforce par ailleurs de contribuer à la transition énergétique en envisageant le déploiement d’une offre d’énergies renouvelables pour le compte des clients industriels. 

L’ensemble des actions sont portées par les principes d’éthique et de bonne gouvernance, qui dotent le Groupe d’instances décisionnelles transparentes et soucieuses de leur impact en matière d’environnement et de durabilité.

À ce titre, plusieurs Comités transverses existent, parmi eux, le Comité RSE qui identifie les enjeux RSE prioritaires et aligne les actions à mener au cours de l’année, en impliquant les différents organes de gestion du Groupe. 

Obtention de nouvelles certifications 

Conscients de l’impact fort de certifications pour un secteur aussi important, « Tanger Med Utilities »e, filiale du Groupe Tanger Med obtient la Certification ISO 9001 version 2015.  

En effet, le groupe a certifié son Système de Management Qualité pour le périmètre de « la distribution d’électricité, d’eau potable, gestion de l’assainissement, collecte des déchets et la maintenance multi techniques » par la norme ISO 9001 version 2015 après avoir passé un audit sur l’examen des processus et procédures mises en œuvre

Aussi, le gestionnaire de la zone logistique du port Tanger Med « MEDHUB » a décroché la certification ISO 9001: 2015 à la suite de l’audit mené par le cabinet Bureau Veritas. Le Système de Management de MEDHUB a été jugé conforme aux exigences de la norme. Cette certification est le résultat des efforts engagés par MEDHUB dans l’amélioration continue de ses processus et des services fournis aux clients. 

Le port a aussi renouveler la certification ISO 27001 relative au système de management de la sécurité de l’information. Pour rappel, Tanger Med s’est engagé à protéger ses actifs informationnels ainsi que ceux de ses clients et partenaires à travers la mise en place d’un cadre global de gestion de la sécurité de l’information. Ainsi, le port se conforme depuis 2017 à la norme ISO 27001 et aux exigences légales et réglementaires (Directive Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information, Lois 05-20, 09-08, …) en mettant en place un Système de Management de la Sécurité de l’Information certifié ISO 27001.

Le Trophée RSE de la CGEM

Toutes ces actions ont permis au groupe d’obtenir le Trophée RSE de la CGEM, en reconnaissance de leur engagement en la matière.  Cette distinction a été attribuée pour la 1ère fois à 7 nouvelles entreprises, et a été renouvelé à 21 autres dont Tanger Med Port Authority (TMPA), la filiale du groupe en charge du complexe portuaire Tanger Med.

 

AMDIE
Nous sommes au service des investisseurs nationaux et internationaux.

« L’AMDIE a pour ambition de promouvoir et de faciliter l’investissement sur le territoire national, et d’accompagner le déploiement économique international du Maroc à travers le soutien à l’exportation »

Vous avez été nommé récemment par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI en tant que Directeur General de l’AMDIE. Quelles sont vos priorités? 

La Vision Royale est celle d’un développement inclusif et durable, d’une croissance au bénéfice de tous les citoyens. L’investissement est au cœur du dispositif global qui doit permettre la réalisation de cette ambition. Le nouveau modèle de développement du Maroc fixe des objectifs clairs à horizon 2035 en matière de performance des investissements et de l’offre marocaine. Ces derniers ont été intégrés au programme du gouvernement et un Ministère dédié à l’investissement a été créé. Ce Ministère de l’Investissement, auquel l’AMDIE est rattachée, est placé sous la responsabilité directe du Chef du Gouvernement, ce qui souligne la priorité accordée à l’investissement dans la réalisation des objectifs stratégiques du Royaume. 

L’AMDIE est le « bras armé », l’outil de déploiement de cette stratégie. Nous sommes au service des investisseurs nationaux et internationaux. Au cœur du développement et de l’accompagnement public, l’agence a pour ambition de promouvoir et de faciliter l’investissement sur le territoire national, et d’accompagner le déploiement économique international du Maroc à travers le soutien aux entreprises souhaitant exporter. 

Les priorités sont donc de renforcer la relation de confiance avec nos partenaires privés en disposant d’une interface d’écoute active des secteurs, des fédérations professionnelles et des opérateurs, de créer une offre de services pertinente et adaptée aux besoins des bénéficiaires des programmes de soutien, et de mettre en place l’organisation idoine pour l’opérationnalisation des dispositifs de soutien aux investisseurs prévus par la nouvelle charte de l’investissement récemment présentée en Conseil des Ministres et devant le parlement. 

Pour ce faire, j’ai la chance de pouvoir compter sur les femmes et les hommes de l’AMDIE qui sont proches des opérateurs économiques et à leur service. Une équipe pleinement engagée à faire de l’investissement le fer de lance du développement économique du Maroc.   

Vous venez de faire référence à la nouvelle charte d’investissement, quelles mesures prévoit-elle ? 

Le Maroc compte l’un des taux d’investissement les plus élevés au Monde, aux alentours de 30% du PIB, tandis que la moyenne mondiale se situe autour de 25% et celle de l’OCDE de 22%,. Il a été néanmoins porté aux 2/3 par l’investissement public. Cela a permis de doter notre pays d’infrastructures de classe mondiale et de soutenir les stratégies sectorielles nationales. 

L’ambition est à présent d’inverser le rapport, et de faire de l’investissement privé le vecteur prioritaire de la croissance. 

Le projet de loi Cadre 03-22 formant charte de l’investissement, en cours d’adoption par le parlement a pour ambition d’inverser la répartition actuelle entre l’investissement public et l’investissement privé afin de porter ce dernier aux deux tiers de l’investissement total à l’horizon 2035, conformément à l’esprit du Nouveau Modèle de Développement.

Pour ce faire et engager davantage le secteur privé dans la dynamique de croissance attendue, le projet de loi Cadre , élaboré par le gouvernement conformément aux hautes instructions de Sa Majesté le Roi Mohamed VI Que Dieu l’Assiste, apporte des évolutions majeures comme l’élargissement de la base des projets éligibles, l’augmentation du niveau de soutien de l’Etat et l’instauration de primes en ligne avec les objectifs du Nouveau Modèle de Développement et du programme gouvernemental. 

Par ailleurs des dispositifs spécifiques s’adressent d’une part aux TPE et PME en vue de faire émerger une nouvelle génération d’entrepreneurs et de transformer notre économie et d’autre part aux entreprises marocaines souhaitant se développer à l’international afin de faire rayonner le savoir-faire marocain partout dans le monde, et notamment sur notre continent Africain. Enfin les projets stratégiques c’est-à-dire des projets à caractère souverain permettant de renforcer l’autonomie stratégique du Royaume, comme les projets dans le secteur de l’industrie de la défense bénéficient également de dispositifs spécifiques. 

Tout ceci repose aussi, bien évidemment, sur la poursuite de l’amélioration du climat des affaires à laquelle la charte contribuera. En particulier dans les domaines suivants :  le foncier, le secteur de la logistique, l’accès à une énergie verte et compétitive, la formation professionnelle, la R&D et accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, l’accès au financement, la déconcentration administrative, la simplification des procédures administratives. 

C’est ainsi que nous simplifierons le parcours de l’investisseur et faciliterons l’acte d’investir. 

Autant de chantiers structurants essentiels pour renforcer l’attractivité et la compétitivité du Royaume, et ainsi asseoir la place du Royaume comme terre privilégiée pour les investissements. 

 

COPAG
La coopérative est restée fidèle à son engagement au service de ses membres

Malgré les difficultés inhérentes au contexte, le modèle économique adopté par la Copag a prouvé une fois de plus sa résilience et sa capacité à relever les défis lors de cette conjoncture. La coopérative dresse même son nouveau plan en capitalisant sur son expérience passée. Tour d’horizon avec Moulay M’hamed Loultiti,  Président de la Copag.  

Vous êtes considérés aujourd’hui comme un fleuron de l’industrie agroalimentaire. Quel est le secret de votre  réussite ? 

D’abord la passion que nous mettons dans notre métier. Il faut rappeler que la coopérative agricole «Copag» a été créée en 1987 grâce à la coopération de 39 membres fondateurs. Depuis, la coopérative est devenue un fleuron de l’industrie agroalimentaire marocaine et le plus grand groupement d’agriculteurs au niveau africain.  

Autre facteur clé de succès, notre ferme engagement sur la qualité. En effet, la qualité représente une grande importance chez Copag et toute notre stratégie repose sur l’amélioration continue de ce volet. Et enfin, l’élément le plus important de tous : nos ressources humaines.  L’humain étant la locomotive de tout projet. 

Et en faisant référence à l’humain, il ne faut pas oublier de  saluer les efforts du top management de la coopérative, allant des fondateurs, passant par le conseil d’administration ainsi que le directeur général, Mounir Arous, qui n’a pas lésiné depuis son arrivée à mettre en place un nouveau modèle de management innovant qui porte ses fruits même en temps de crise. 

La diversité de nos filières constitue un autre facteur clé de succès. Pour rappel, nous opérons dans quatre filières agricoles, à savoir les agrumes, les primeurs, le lait et ses dérivés ainsi que les jus, et enfin la viande et produits carnés. 

La Copag est très active sur le plan social, pouvez-vous nous présenter votre association ? 

Compte tenu de la stratégie générale de la Copag qui place le capital humain au cœur de ses préoccupations, l’Association des œuvres sociales de la coopérative est un mécanisme dédié à l’épanouissement de l’élément humain. Ce dernier fait partie des facteurs les plus importants aux yeux de la Copag pour atteindre les objectifs économiques et sociaux. Partant de ce constat, l’association a activé le chantier de la généralisation de l’assurance maladie obligatoire et complémentaire afin de soutenir les employés avec leurs dépenses médicales, d’hospitalisation et d’actes chirurgicaux. L’Association a également accordé une importance particulière aux retraités et aux veuves et leurs enfants à travers un programme qui cible les cas en situation difficile. 

Dans ce sens, les enfants bénéficient à chaque occasion d’opérations d’appui importantes. Par ailleurs, l’association a initié aussi des caravanes sociales en faveur des villages enclavés. Ces caravanes organisent des séances d’animation pour les enfants et la distribution de denrées alimentaires.

Quel impact a eu la crise sur votre entité ? 

Le modèle économique de la Copag a démontré sa résilience et surtout son efficacité durant ce contexte économique où les conséquences de la crise sanitaire perdurent encore et continuent d’accentuer l’inflation et les perturbations sur les marchés mondiaux en plus des pénuries en matière d’approvisionnement.  

En clair, la grande capacité de gestion de cette conjoncture confirme, une fois de plus, la faculté d’adaptation de l’ensemble des composantes de la Copag. D’un côté, la coopérative s’est accommodée à un nouveau contexte économique et une conjoncture très instable. De l’autre, la coopérative est restée fidèle à son engagement au service de ses membres avec une meilleure valorisation de leur production.  Ce constat ne fait que renforcer notre conviction du choix judicieux fait par les fondateurs de la Copag. 

Cette capacité d’adaptation renforce aussi notre confiance dans la vision stratégique déjà adoptée et les diverses initiatives de la coopérative qui continuent d’être activées sur le terrain. Il va sans dire que notre but est d’assurer une prospérité de l’ensemble des segments de la Copag et assurer un développement économique et social de l’environnement régional et national de la coopérative. 

Quels sont vos plans pour les années à venir ? 

Dans la continuité de notre réussite, nous avons mis en place pour les cinq prochaines années un plan stratégique 2022-2026. Nous concentrerons nos efforts sur plusieurs axes, à savoir la diversification des activités liées à la valorisation pour une meilleure maîtrise des conditions de production et de commercialisation. Aussi, la restructuration de la coopérative parallèlement à la diversification de ses activités en fonction de l’ampleur des défis posés. Nous prévoyons aussi d’investir massivement dans le capital humain à travers la formation et l’encadrement. 

Pour affronter efficacement les risques, nous avons prévu d’accroître la flexibilité de nos opérations, de nous focaliser sur la rentabilité de chaque secteur à part entière et nous conformer aux meilleures  tendances de digitalisation et aux meilleures pratiques internationales.