CIMR Une institution solide au service de ses adhérents

La Caisse Interprofessionnelle Marocaine de Retraites (CIMR) continue de s’imposer comme un acteur central de la prévoyance retraite au Maroc. Ses résultats financiers, sa gouvernance renforcée et ses innovations au service de ses bénéficiaires traduisent une conviction : la retraite est avant tout une promesse de sécurité et de sérénité. Son président, Hassan Boulaknadal, nous éclaire sur les temps forts de 2024-2025 et sur les ambitions à venir.

La CIMR a publié de très bons résultats en 2024. Que doivent en retenir vos adhérents et affiliés ?

Ces résultats confirment d’abord la solidité de notre modèle. Ils traduisent notre capacité à assurer, dans la durée, le versement des retraites à l’ensemble de nos allocataires. Mais au-delà de la performance financière, c’est surtout un message de stabilité et de confiance que nous souhaitons transmettre. Confiance pour nos adhérents – entreprises comme indépendants – qui nous délèguent un enjeu fondamental : leur sécurité future et celle de leurs collaborateurs. Et confiance pour nos retraités, qui attendent de la CIMR une gestion rigoureuse, responsable, et tournée vers l’avenir. La retraite, ce n’est pas seulement un revenu : c’est une garantie de dignité, de continuité de vie, parfois même la seule source de sécurité d’un foyer. C’est cette mission que nous portons avec engagement.

Le bilan actuariel confirme la pérennité du régime. Comment rassurer encore davantage vos bénéficiaires ?

Un régime de retraite repose avant tout sur une vision à long terme. C’est précisément ce que confirme notre dernier bilan actuariel : la trajectoire du régime est saine, maîtrisée et durable.

Pour nos affiliés, cela signifie que les efforts qu’ils consentent aujourd’hui sont investis avec rigueur, dans l’objectif de leur garantir demain une retraite stable et sécurisée. Pour nos pensionnés, c’est la confirmation que leurs droits sont préservés. Ce lien de confiance entre une institution et ses bénéficiaires est la clé de voûte de tout système de retraite. Et c’est ce lien que nous cultivons au quotidien, à travers une gestion prudente et une gouvernance exigeante.

Vous avez lancé une réorganisation majeure en 2025. Quelle en est la logique profonde ?

Cette transformation structurelle est née d’une conviction simple : pour mieux servir, il faut d’abord mieux écouter. Nous avons donc recentré notre organisation autour des besoins réels de nos adhérents, de nos affiliés et de nos retraités.

Concrètement, cela s’est traduit par une meilleure coordination interne, une gouvernance plus resserrée et des pôles d’expertise plus lisibles. L’objectif est de rendre la CIMR plus agile, plus réactive, et pleinement en phase avec les évolutions du monde du travail, les réformes sociales et les avancées financières et technologiques. Cette réorganisation est un levier, pas une finalité. Elle vise à renforcer notre efficacité, notre disponibilité et notre proximité.

Vous avez obtenu le label RSE et plusieurs certifications. Que disent-elles de la CIMR ?

Ce processus de certification s’inscrit dans une logique d’évaluation régulière de nos processus et de nos engagements. C’est un témoignage de notre volonté d’aller au-delà de notre mission de base. Être performant, c’est essentiel. Être responsable, c’est indispensable. Le label RSE vient saluer une démarche globale, fondée sur l’éthique, la transparence, l’inclusion et le respect de l’environnement.

Nos certifications attestent aussi de la robustesse de nos processus internes, de la qualité de notre contrôle et de la priorité que nous accordons à la protection des données de nos affiliés. Ces distinctions ne sont pas une fin en soi, mais une reconnaissance du travail collectif de nos équipes, mobilisées autour d’un projet commun : faire de la CIMR une institution exemplaire.

Plusieurs mesures ont été prises pour faciliter la vie des allocataires. Quelles sont les plus marquantes ?

Nous avons engagé une série d’actions concrètes pour alléger les démarches des retraités et leur offrir plus de confort. Par exemple, certaines formalités ont été simplifiées grâce à des outils d’échange avec les administrations publiques, permettant d’automatiser des vérifications autrefois manuelles.

Nous avons également renforcé notre accompagnement via des services numériques accessibles, comme la prise de rendez-vous en ligne. Derrière chaque amélioration, il y a une idée simple : la technologie doit être un vecteur de lien et de service, pas un obstacle. C’est dans cet esprit que nous faisons évoluer nos pratiques.

Quelles sont les grandes priorités de la CIMR pour les prochaines années ?

Nous voulons continuer à construire une institution moderne, responsable et proche de ses parties prenantes. Cela passe par une amélioration continue de notre gouvernance, une accélération de notre transformation digitale, un engagement renforcé en faveur du développement durable, et un dialogue constant avec nos adhérents et allocataires.

Notre mission ne change pas : assurer un avenir serein à ceux qui nous font confiance. Mais pour y parvenir, nous devons rester en mouvement, à l’écoute des évolutions de notre société, et fidèles à nos valeurs de rigueur, d’équité et de solidarité.

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