C’est une histoire à succès que l’on voit rarement. Partie d’une modeste startup spécialisée dans la distribution, l’entreprise n’a cessé de se développer pour devenir aujourd’hui un groupe industriel connu et reconnu à l’échelle nationale et internationale. De plus, pour accompagner son développement, le groupe prépare actuellement son introduction en Bourse. Tour d’horizon, en compagnie de Zakaria Jerrari, Directeur Général du pôle finance de Dislog Group.
Pouvez-vous nous présenter Dislog ?
En 2004, Dislog naissait en tant que start-up, et était lancée avec un capital d’amorçage de 1,5 million de dirhams.
Nous avons débuté notre parcours en tant que distributeur, dans de modestes bureaux situés à Ain Sebaa. Aujourd’hui, nous sommes devenus un grand groupe industriel dans les métiers de la Santé, l’Hygiène et de l’Alimentation : ce qu’on appelle l’économie de la vie.
Le groupe dispose d’un savoir-faire important en matière de sourcing, de marketing et de développement de marque, ce qui lui permet d’offrir des produits de qualité qui répondent parfaitement aux attentes des consommateurs.
Pour atteindre ce niveau de réussite, notre top management sous le leadership de notre président M. Moncef Belkhayat, a élaboré une vision de développement robuste basée sur une stratégie de leviers financiers et de la croissance externe à travers des opérations M&A,
Il s’agit d’un travail d’équipe qui a été construit sur 18 ans. Durant cette période nous avons effectué neuf opérations d’ouvertures de capital et nous détenons le record du groupe privé ayant réalisé le plus d’opérations de Private Equity au Maroc.
Dans ce sens, comment s’est fait le passage de la distribution à l’industrie ?
Le passage de la distribution à l’industrie s’est imposé de lui-même au fil du temps. En 2018, notre groupe s’est tellement développé que nous avons naturellement dû entamer une transition vers le secteur industriel.
Je dirais que le véritable tournant industriel a eu lieu entre 2019 et 2020 lorsque nous avons acquis notre première usine, à Mohammedia, spécialisée dans la production de l’eau de javel sous la marque ACE et d’autres produits d’hygiène liquides, désormais connue sous le nom de HMI « Hygiénique Moderne Industries » .
Durant la même année, nous avons procédé à l’intégration de deux autres unités industrielles, l’une dans la fabrication de produits d’hygiènesen papier (mouchoirs, essuie-tout, papier toilette) et la seconde dans la production de produits d’hygiène liquides (nettoyant sol, liquide vaisselle, lessive, etc.). Ces activités ont été intégrées à notre complexe industriel de Mohammedia.
Le groupe a aussi étendu sa gamme de produits sous la marque ACE, en mettant au point la marque ACE Maison spécialisée dans les nettoyants sols.
Vous êtes aussi présents dans le secteur de l’alimentation, comment vous êtes-vous tournés vers ce secteur d’activité ?
Notre transition vers l’industrie alimentaire a débuté par la signature d’un partenariat stratégique avec le leader du biscuit en Égypte, « Edita ». Un acteur avec lequel nous avons lancé cette nouvelle activité dans une nouvelle usine à Berrechid.
Cette incursion s’est avérée être un énorme succès, avec le lancement de la marque “Hohos”. En seulement 14 mois, nous avons réussi à atteindre une part de marché de 11%.
Forts de cette réussite, nous avons élargi notre présence en France en acquérant des structures de production ainsi qu’une structure de distribution. Nous avons donc répliqué exactement le même modèle marocain, à savoir un groupe possédant des installations industrielles, couplé à une branche de distribution.
Le dernier virage majeur dans notre démarche industrielle concerne le secteur de la santé. Dans ce sens, nous avons acquis en février 2022 le Laboratoire Kosmopharm (KPH). Une année et demi plus tard, c’est le laboratoire pharmaceutique Steripharma et la société de promotion pharmaceutique Somapharma qui ont intégré le groupe pour former « Dislog Health Care ».
Dès l’année prochaine, ce nouveau pôle, intégrant aussi bien l’industrie pharmaceutique que cosmétique, se positionnera parmi les 20 premiers laboratoires au Maroc et notre objectif est de figurer parmi le top 10 à l’horizon 2025.
Nous pouvons donc affirmer qu’aujourd’hui Dislog Group est reconnu comme étant un développeur et accélérateur de marques avec un portefeuille de plus de 100 marques.
Le groupe Dislog a connu plusieurs opérations stratégiques ces dernières années, cela est-il précurseur d’une future introduction en Bourse ? Quand ? Quel objectif ?
En effet, c’est un nouveau chapitre qui s’ouvre pour nous, l’IPO de Dislog group est prévue pour le premier semestre 2025. L’objectif étant de procéder à une levée de fonds dans le but de financer notre plan de développement.
Sur un autre volet, le groupe avec des fondamentaux solides a atteint une taille qui lui permet de bénéficier du financement de bailleurs de fonds internationaux. À cet égard, il est à noter que nous avons signé un nouveau contrat de financement avec la BERD, s’élevant à près de 35 millions d’euros.
Vos activités performent bien dans les douze régions du Maroc, à quand un Dislog Africa ?
La stratégie post-IPO est en effet de s’ouvrir à de nouveaux marchés à l’international. Toutefois nous ne savons pas encore si cette internationalisation va s’opérer en Afrique ou ailleurs.
La Zlecaf sera pour Dislog sans doute une opportunité de développement…
Oui elle constitue une opportunité dans la mesure où la politique de l’investissement à l’étranger va se faire. Maintenant, cela ne va pas dépendre uniquement de cette politique de libre-échange mais aussi des opportunités d’investissement qui se présenteront.
Quels sont les piliers stratégiques sur lesquels repose votre réussite ?
Le premier pilier est incontestablement notre capital humain. En effet, l’une de nos plus grandes réussites ce sont les hommes et les femmes qui œuvrent pour le développement du groupe. Une équipe de 2.800 talents qui nous ont permis de concrétiser tous nos projets jusqu’à présent.
Notre COMEX est parmi les meilleurs de la région. Notre équipe de direction et nos cadres supérieurs sont profondément engagés et motivés et ils contribuent à créer un environnement où règne un véritable esprit de famille.
Le second pilier concerne quant à lui la digitalisation et le développement de notre système d’information. En effet, le groupe intègre la digitalisation dans tous les maillons de la chaîne de valeur, afin d’optimiser ses process, fiabiliser les données et améliorer le pilotage de notre activité en temps réel. Pour ce faire, nous avons aussi investi dans une infrastructure IT aux meilleurs standards internationaux. Le groupe collecte environ 10 milliards de points de données uniques par an, à travers 1 million de factures par an auprès de 70.000 épiciers sur une vingtaine de régions.
Sur un autre volet, que fait Dislog Group pour se conformer aux critères de ESG ?
Dislog Group attache une grande importance à la conformité, aux critères ESG (Environnement, Social, Gouvernance) et la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Notre engagement dans ce domaine se manifeste par la mise en place d’un système de gouvernance solide avec des organes décisionnels composés d’une part d’un conseil d’administration avec en partie des administrateurs indépendants et des comités, en l’occurrence un comité d’audit, un comité d’investissement, un comité rémunération, des comités exécutifs et un comité ESG/RSE.
De plus, nous avons élaboré des stratégies ESG et RSE qui couvrent tous les aspects de nos activités et qui ont été intégrées à l’ensemble de nos pôles. Ces stratégies sont présentées de manière détaillée dans notre dernier rapport annuel.
RADEEMA
/dans fast company /par adminLa gestion responsable des ressources, un engagement pour une ville durable
Considéré comme la vitrine de l’activité touristique du Maroc, Marrakech fait face cependant de nos jours aux affres du dérèglement climatique. Dans ce chantier de la course à la gestion des ressources hydriques, RADEEMA, l’opérateur historique de distribution d’eau, a su mettre son expertise au service de la ville. Décryptage !
Marrakech ville ancestrale, rayonne depuis un millénaire grâce à l’ingéniosité de ses bâtisseurs, un savoir qui perdure durant des siècles, garantissant l’épanouissement économique et social de la cité, de ses habitants et ses visiteurs.
A travers les âges, la cité s’est adaptée aux différents contextes imposés par des donnes géopolitiques, économiques et environnementales dont les changements climatiques, la sécheresse et la désertification. Les contraintes ainsi vécues ont catalysé les intelligences individuelles et collectives, conduisant à la mise en œuvre de solutions innovantes telles que les Khettara, système ingénieux de drainage souterrain de l’eau depuis l’Atlas et qui a contribué pendant des siècles à faire perdurer l’activité économique de Marrakech.
Fidèle à sa démarche adaptative, Marrakech continue de nos jours à innover et à moderniser à la fois ses infrastructures et les modes de gouvernance de ses services publics, en s’investissant dans des projets mobilisateurs, réalisés grâce à une synergie de l’ensemble des intervenants publics et privés. En s’inscrivant dans cette dynamique, Marrakech à travers sa Régie Autonome de Distribution d’Eau et d’Electricité (RADEEMA), s’est lancée dans plusieurs projets permettant entre autres de s’intégrer dans la gestion intégrée des ressources en eau, d’adopter une vision de développement propre et de promouvoir l’efficacité énergétique, ce qui lui a permis de mettre en exergue les opportunités d’investissement dont jouit la Région Marrakech – Safi, à travers plus particulièrement la fiabilité de son infrastructure et la gestion durable et responsable des services rendus.
Marrakech : un modèle de gestion des ressources hydriques
C’est dans le but de pérenniser et de sécuriser l’accès à l’eau, que les opérateurs de l’eau de la Région ont œuvré conjointement pour gérer au mieux les aléas du dérèglement climatique. A cet effet, des investissements colossaux ont été réalisés, notamment à travers la généralisation de l’utilisation des ressources non conventionnelles, durables et renouvelables, pour l’irrigation des espaces verts de Marrakech. A ce titre, un volume de 24 millions m3 environ est mobilisé annuellement contribuant ainsi à l’atténuation du déficit hydrique du bassin de Tensift. Ce potentiel, équivalent à 30% de la consommation annuelle du Grand Marrakech, a permis, depuis des années, de répondre aux besoins en eau des complexes golfiques et de la palmeraie de Marrakech, déclarée par l’UNESCO comme patrimoine naturel mondial. Aujourd’hui, ce sont 26 espaces verts et jardins urbains de Marrakech d’une superficie de 228 Ha qui commencent progressivement à être arrosés par les eaux de réutilisation émanant de la STEP, une station d’envergure, mise en service par la RADEEMA depuis 2008, en sa première phase et dont la deuxième a été inaugurée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu le glorifie.
En parallèle à ces réalisations, garantissant une diversification des ressources d’alimentation, Marrakech est dotée de la technologie nécessaire et d’un savoir à la hauteur des exigences en matière de gestion de l’infrastructure de l’eau, permettant ainsi d’atteindre une performance satisfaisante (rendement à 78,3% et une autonomie de réserve à 21 heures).
STEP de Marrakech : Un modèle de Mécanismes de Développement Propre
Marrakech se donne la vocation de réduire ses émissions de gaz à effet de serre. C’est à l’instar de sa station d’épuration, répertoriée par « l’United Nations – Climate Change Secretariat » comme projet MDP, que la ville s’investit dans des projets de durabilité tels que le séchage solaire des boues d’épuration, un procédé basé sur l’utilisation du potentiel d’ensoleillement assurant une autonomie thermique de l’unité.
Les techniques adoptées jusqu’à aujourd’hui ont permis, à travers la STEP de Marrakech, d’éviter plus de 62.000 tonnes eqCO2, grâce à son procédé de valorisation de la biomasse produite lors du processus du traitement des boues. La cogénération de ce biogaz couvre 50% du besoin de la station en énergie électrique et 100% de l’énergie thermique.
Smart Grid : un levier de durabilité et l‘efficacité énergétique
Dans un contexte où l’efficacité énergétique et la durabilité sont devenues des priorités essentielles, la cité ocre déploie tous ses moyens pour moderniser la gestion de son réseau électrique par la mise en place d’un Smart Grid, un réseau intelligent à Marrakech. L’objectif de cette transition vise essentiellement l’amélioration de la qualité du service et de la performance par la réduction des pertes énergétiques et la facilitation de l’intégration des énergies renouvelables. En fin de compte, on bâtira un réseau électrique plus efficace, respectueux de l’environnement et capable d’optimiser l’adéquation entre la mobilisation et l’appel en énergie des clients tout en assurant un meilleur monitoring de l’évolution de leurs besoins en eau et en énergie électrique.
Pour rappel, toutes ces réalisations et projections prometteuses offrent une opportunité significative pour accompagner Marrakech comme modèle durable, d’hospitalité, de progrès et d’épanouissement économique et social.
La gestion responsable des ressources, un engagement pour une ville durable
Bricoma
/dans fast company /par adminlance une nouvelle génération de magasins de proximité
Le leader du marché marocain du bricolage continue d’étendre son nouveau concept de magasins de proximité dans les différentes villes du Royaume. Une nouvelle stratégie pour répondre aux besoins de ses clients tant particuliers que professionnels. Bricoma a aussi élargi sa gamme de produits et compte continuer sur cette lancée. Explications de Mohammed Filali Chahad, PDG du groupe.
Quel bilan faites-vous de votre activité cette année ?
Nous allons certainement clôturer cette année avec près de 10% de progression du chiffre d’affaires par rapport à l’année précédente. Cela s’explique essentiellement par l’augmentation de notre assortiment produit, dans le sens où nous avons essayé de développer et d’adapter nos produits en fonction des besoins de notre clientèle.
Pour rappel, au lancement du groupe Bricoma, notre concept était principalement dédié aux professionnels mais au fil des années et avec le développement des habitudes de consommation des Marocains, nous avons remarqué un certain engouement de la part de la clientèle des particuliers pour nos produits. Pour ce faire, nous avons mis en place toute une gamme de produits principalement dédiée à cette catégorie sans oublier bien évidemment notre cible principale qui sont les professionnels.
Vous avez ouvert récemment un deuxième magasin dit de proximité sur la ville de Tanger, pouvez-vous nous présenter ce nouveau concept ?
Effectivement, nous venons d’ouvrir un deuxième magasin à Tanger en plein cœur de la ville pour nous rapprocher encore plus du consommateur. Après avoir ouvert un premier magasin dans la ville de Tanger en 2012 à la sortie de la ville sur la route de Rabat, nous avons choisi de réitérer l’expérience cette fois-ci par un nouveau magasin de proximité, situé au centre-ville sur le Boulevard Moulay Ismail. Il s’agit de notre 2ème point de vente dans la ville du détroit.
Ce nouveau magasin vise à mieux répondre aux demandes des clients qui préfèrent faire leurs achats dans un endroit plus proche, évitant ainsi les déplacements fréquents à l’extrémité de la ville de Tanger. D’une surface de vente de 2000 m2, la nouvelle enseigne est porteuse de 50 emplois directs et 10 indirects. L’accès est facile pour les clients, avec possibilité d’utiliser gratuitement le parking au 1er sous-sol du magasin. De plus, nous proposons, dans ce nouveau magasin, notre large gamme habituelle de produits essentiels dont le nombre dépasse les 23.000 références pour le bricolage de maison.
Les autres villes vont-elles bénéficier aussi de la présence de magasins de proximité ?
Bien évidemment, nous avons fait le choix au sein de Bricoma de nous rapprocher le plus possible de nos clients. C’est dans cet esprit que cette nouvelle génération de magasins de proximité est née. D’ailleurs, d’autres ouvertures sont programmées pour l’année 2023. Il s’agit, entre autres, d’un 2ème magasin à Salé Marina et un 2ème magasin à Agadir (Inezgane).
Il faut rappeler qu’avec une présence établie dans plusieurs régions du Royaume et plus de 20 magasins ouverts, nous maintenons notre position de leader reconnu dans le secteur du bricolage au Maroc.
Et pour ce qui est de votre programme d’expansion, où en êtes-vous? Maintenez-vous vos projets ?
Notre programme de développement est maintenu. Nous avons aujourd’hui 20 magasins opérationnels dans toutes les grandes villes du Maroc. Et nous souhaitons en atteindre 25 à l’horizon 2025.
En effet, nous comptons renforcer notre présence sur les grandes villes où nous sommes présents, à savoir : Tanger, Agadir, Casablanca et Rabat. Mais aussi d’ouvrir dans des villes où nous ne le sommes pas tels que: Tétouan, Safi ou encore Inezgane.
lance une nouvelle génération de magasins de proximité
DISLOG
/dans fast company /par adminLa fulgurante ascension de Dislog Group
C’est une histoire à succès que l’on voit rarement. Partie d’une modeste startup spécialisée dans la distribution, l’entreprise n’a cessé de se développer pour devenir aujourd’hui un groupe industriel connu et reconnu à l’échelle nationale et internationale. De plus, pour accompagner son développement, le groupe prépare actuellement son introduction en Bourse. Tour d’horizon, en compagnie de Zakaria Jerrari, Directeur Général du pôle finance de Dislog Group.
Pouvez-vous nous présenter Dislog ?
En 2004, Dislog naissait en tant que start-up, et était lancée avec un capital d’amorçage de 1,5 million de dirhams.
Nous avons débuté notre parcours en tant que distributeur, dans de modestes bureaux situés à Ain Sebaa. Aujourd’hui, nous sommes devenus un grand groupe industriel dans les métiers de la Santé, l’Hygiène et de l’Alimentation : ce qu’on appelle l’économie de la vie.
Le groupe dispose d’un savoir-faire important en matière de sourcing, de marketing et de développement de marque, ce qui lui permet d’offrir des produits de qualité qui répondent parfaitement aux attentes des consommateurs.
Pour atteindre ce niveau de réussite, notre top management sous le leadership de notre président M. Moncef Belkhayat, a élaboré une vision de développement robuste basée sur une stratégie de leviers financiers et de la croissance externe à travers des opérations M&A,
Il s’agit d’un travail d’équipe qui a été construit sur 18 ans. Durant cette période nous avons effectué neuf opérations d’ouvertures de capital et nous détenons le record du groupe privé ayant réalisé le plus d’opérations de Private Equity au Maroc.
Dans ce sens, comment s’est fait le passage de la distribution à l’industrie ?
Le passage de la distribution à l’industrie s’est imposé de lui-même au fil du temps. En 2018, notre groupe s’est tellement développé que nous avons naturellement dû entamer une transition vers le secteur industriel.
Je dirais que le véritable tournant industriel a eu lieu entre 2019 et 2020 lorsque nous avons acquis notre première usine, à Mohammedia, spécialisée dans la production de l’eau de javel sous la marque ACE et d’autres produits d’hygiène liquides, désormais connue sous le nom de HMI « Hygiénique Moderne Industries » .
Durant la même année, nous avons procédé à l’intégration de deux autres unités industrielles, l’une dans la fabrication de produits d’hygiènesen papier (mouchoirs, essuie-tout, papier toilette) et la seconde dans la production de produits d’hygiène liquides (nettoyant sol, liquide vaisselle, lessive, etc.). Ces activités ont été intégrées à notre complexe industriel de Mohammedia.
Le groupe a aussi étendu sa gamme de produits sous la marque ACE, en mettant au point la marque ACE Maison spécialisée dans les nettoyants sols.
Vous êtes aussi présents dans le secteur de l’alimentation, comment vous êtes-vous tournés vers ce secteur d’activité ?
Notre transition vers l’industrie alimentaire a débuté par la signature d’un partenariat stratégique avec le leader du biscuit en Égypte, « Edita ». Un acteur avec lequel nous avons lancé cette nouvelle activité dans une nouvelle usine à Berrechid.
Cette incursion s’est avérée être un énorme succès, avec le lancement de la marque “Hohos”. En seulement 14 mois, nous avons réussi à atteindre une part de marché de 11%.
Forts de cette réussite, nous avons élargi notre présence en France en acquérant des structures de production ainsi qu’une structure de distribution. Nous avons donc répliqué exactement le même modèle marocain, à savoir un groupe possédant des installations industrielles, couplé à une branche de distribution.
Le dernier virage majeur dans notre démarche industrielle concerne le secteur de la santé. Dans ce sens, nous avons acquis en février 2022 le Laboratoire Kosmopharm (KPH). Une année et demi plus tard, c’est le laboratoire pharmaceutique Steripharma et la société de promotion pharmaceutique Somapharma qui ont intégré le groupe pour former « Dislog Health Care ».
Dès l’année prochaine, ce nouveau pôle, intégrant aussi bien l’industrie pharmaceutique que cosmétique, se positionnera parmi les 20 premiers laboratoires au Maroc et notre objectif est de figurer parmi le top 10 à l’horizon 2025.
Nous pouvons donc affirmer qu’aujourd’hui Dislog Group est reconnu comme étant un développeur et accélérateur de marques avec un portefeuille de plus de 100 marques.
Le groupe Dislog a connu plusieurs opérations stratégiques ces dernières années, cela est-il précurseur d’une future introduction en Bourse ? Quand ? Quel objectif ?
En effet, c’est un nouveau chapitre qui s’ouvre pour nous, l’IPO de Dislog group est prévue pour le premier semestre 2025. L’objectif étant de procéder à une levée de fonds dans le but de financer notre plan de développement.
Sur un autre volet, le groupe avec des fondamentaux solides a atteint une taille qui lui permet de bénéficier du financement de bailleurs de fonds internationaux. À cet égard, il est à noter que nous avons signé un nouveau contrat de financement avec la BERD, s’élevant à près de 35 millions d’euros.
Vos activités performent bien dans les douze régions du Maroc, à quand un Dislog Africa ?
La stratégie post-IPO est en effet de s’ouvrir à de nouveaux marchés à l’international. Toutefois nous ne savons pas encore si cette internationalisation va s’opérer en Afrique ou ailleurs.
La Zlecaf sera pour Dislog sans doute une opportunité de développement…
Oui elle constitue une opportunité dans la mesure où la politique de l’investissement à l’étranger va se faire. Maintenant, cela ne va pas dépendre uniquement de cette politique de libre-échange mais aussi des opportunités d’investissement qui se présenteront.
Quels sont les piliers stratégiques sur lesquels repose votre réussite ?
Le premier pilier est incontestablement notre capital humain. En effet, l’une de nos plus grandes réussites ce sont les hommes et les femmes qui œuvrent pour le développement du groupe. Une équipe de 2.800 talents qui nous ont permis de concrétiser tous nos projets jusqu’à présent.
Notre COMEX est parmi les meilleurs de la région. Notre équipe de direction et nos cadres supérieurs sont profondément engagés et motivés et ils contribuent à créer un environnement où règne un véritable esprit de famille.
Le second pilier concerne quant à lui la digitalisation et le développement de notre système d’information. En effet, le groupe intègre la digitalisation dans tous les maillons de la chaîne de valeur, afin d’optimiser ses process, fiabiliser les données et améliorer le pilotage de notre activité en temps réel. Pour ce faire, nous avons aussi investi dans une infrastructure IT aux meilleurs standards internationaux. Le groupe collecte environ 10 milliards de points de données uniques par an, à travers 1 million de factures par an auprès de 70.000 épiciers sur une vingtaine de régions.
Sur un autre volet, que fait Dislog Group pour se conformer aux critères de ESG ?
Dislog Group attache une grande importance à la conformité, aux critères ESG (Environnement, Social, Gouvernance) et la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Notre engagement dans ce domaine se manifeste par la mise en place d’un système de gouvernance solide avec des organes décisionnels composés d’une part d’un conseil d’administration avec en partie des administrateurs indépendants et des comités, en l’occurrence un comité d’audit, un comité d’investissement, un comité rémunération, des comités exécutifs et un comité ESG/RSE.
De plus, nous avons élaboré des stratégies ESG et RSE qui couvrent tous les aspects de nos activités et qui ont été intégrées à l’ensemble de nos pôles. Ces stratégies sont présentées de manière détaillée dans notre dernier rapport annuel.
La fulgurante ascension de Dislog Group
BMCI
/dans fast company /par admin«Etre la banque d’un monde qui change» représente une promesse et un engagement
Placer le client au cœur de ses préoccupations, œuvrer en faveur d’une économie verte, peaufiner sa stratégie de transformation digitale, sont autant de chantiers prioritaires et auxquels la BMCI accorde une grande importance. Tour d’horizon.
Quel bilan d’étape faites-vous depuis le déploiement du plan stratégique de la BMCI ?
Dans un marché bancaire en pleine mutation, la BMCI place aujourd’hui et plus que jamais le client au cœur de ses préoccupations en se mobilisant dans le cadre d’un vaste chantier de transformation de la banque avec des ambitions affirmées de redynamisation de l’activité commerciale, d’adaptation du modèle opérationnel et de déploiement d’une culture d’entreprise orientée résultat.
Dans ce contexte, la vision de la banque est de devenir la référence au Maroc pour les clients recherchant des prestations à forte valeur ajoutée, qui met à leur service, l’expertise, l’exigence de qualité et de l’engagement du Groupe BNP Paribas. Dans cette optique, la BMCI s’est fixé des objectifs visant, entre autres, à faire progresser son produit net bancaire à un rythme plus important que celui du marché, à faire progresser son Net Promoter Score, indicateur de mesure de la satisfaction client, en vue de faire partie des trois premières banques de la place en termes de satisfaction clients et à améliorer son mode de fonctionnement en promouvant l’agilité.
A mi-parcours, le constat majeur est la mobilisation sans équivoque des forces vives de la banque pour la réussite de ce plan. Nous affichons aujourd’hui une bonne dynamique reflétée par le niveau d’avancement des initiatives embarquées, par les progrès réalisés par la banque dans plusieurs domaines d’activité à l’instar de la digitalisation des services à la clientèle.
« Etre la banque d’un monde qui change » représente aujourd’hui pour nous beaucoup plus qu’un leitmotiv, c’est une promesse et un engagement que nous tenons au quotidien.
Dans ce sens, quels sont les leviers de croissance du groupe identifiés pour les prochaines années ?
Nos principaux leviers de croissance reposent sur le développement des technologies dans un contexte évoluant vers l’industrialisation de l’Intelligence Artificielle, le déploiement de la finance durable et des enjeux ESG, à l’instar du Groupe BNP Paribas, un groupe de référence en matière de données et de technologies ESG. En effet, le Groupe BNP Paribas place les données au centre de sa stratégie de financement durable et affecte d’importantes ressources au développement de la collecte des données et de ses capacités de traitement, ainsi que son engagement à faire cela sur un mode « open source ».
Nous plaçons également la croissance, le développement du potentiel et l’engagement de nos collaborateurs comme l’un de nos principaux piliers de croissance.
Comment se traduit l’engagement de BMCI en faveur de l’économie verte au Maroc ?
L’engagement de la BMCI en faveur d’une économie verte au Maroc se traduit par l’intégration de critères responsables dans l’ensemble de ses activités. Ce principe a tout naturellement été adopté en priorité pour les activités de financement et d’investissement, à travers l’instauration de règles d’intervention dans certains secteurs sensibles. Ces politiques intègrent des critères environnementaux et sociaux pour les décisions de financement et d’investissement dans des secteurs présentant de forts enjeux : déforestation, gestion de l’eau, émission de CO2, gestion des déchets, etc. Les risques sociaux sont également pris en compte afin de lutter contre le travail des enfants et le non-respect des droits de l’homme.
La BMCI s’est aussi fixé comme ambition d’accélérer la vitesse de croissance de ses encours de crédits respectant un certain nombre de critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance, en allant deux fois plus vite que les encours classiques. A cet effet, la BMCI a mis l’accent sur la formation de l’ensemble de ses équipes aux sujets ESG. Une taxonomie Groupe est également en place pour définir avec précision les secteurs et transactions répondant aux objectifs de développement durable et guider la force de vente sur les financements à privilégier et mesurer l’évolution réalisée sur les financements à impact positif. Côté métier, les équipes travaillent sur le développement de l’offre de produits et services encourageant les financements en faveur de l’économie verte et de la décarbonation.
Nos collaborateurs sont également embarqués dans cette démarche. A travers le programme de mécénat 1 Million Hours to Help, ils ont l’opportunité de mentorer des startups engagées pour un monde plus durable et d’apporter des solutions concrètes aux problématiques liées au climat. Enfin, le programme Help 2 Help, pour lequel la Fondation BMCI apporte une contribution financière à tout collaborateur engagé dans une association, a accompagné plusieurs collaborateurs dans des projets d’équipement en lampadaires solaires dans les régions rurales.
Qu’en est-il de la décarbonation ? Comment la BMCI accompagne-t-elle les entreprises sur le sujet ?
L’évaluation ESG des clients de la BMCI permet à la force de vente d’instaurer un dialogue sur les sujets de transition énergétique avec ses clients et d’identifier ensemble des opportunités d’investissement dans l’économie verte. Ces investissements « verts » permettent d’une part une optimisation des coûts pour la société et d’autre part d’améliorer sa compétitivité à l’export au vu de la réglementation qui se renforce de plus en plus.
La BMCI propose plusieurs produits qui encouragent les investissements dans le green, comme par exemple le GEFF en partenariat avec la BERD. Ce dernier est un programme de la BERD dédié à l’efficacité énergétique, aux énergies renouvelables et à la gestion des ressources (eau, déchets, etc.).
La BMCI offre également le produit Green Invest de Tamwilcom qui consiste à proposer un co- financement avec Tamwilcom pour les projets d’acquisition des biens matériels et/ou immatériels ainsi que des installations techniques pour les entreprises investissant dans l’économie verte.
Dernièrement, la BMCI a innové sur le marché en proposant un nouveau type de financement, le Sustainability linked loan. En effet, la BMCI est la première banque au Maroc à lancer un crédit « Sustainability Linked Loan » (SLL) qui est un crédit dont le coût évolue à la baisse en fonction de l’atteinte d’indicateurs clés de performance Environnementale, Sociétale et/ou de Gouvernance.
Sur le volet du digital, quels sont les grands chantiers numériques de la BMCI pour 2023 ?
Notre vision de la transformation s’inspire directement des attentes de nos clients, de nos actionnaires mais également de nos collaborateurs. Nos clients restent au cœur de nos préoccupations avec l’objectif de toujours mieux les servir.
Cela signifie faciliter la relation bancaire avec nos clients afin de la rendre toujours plus simple et pratique. Repenser nos processus pour qu’ils soient plus légers et plus efficaces. Former nos collaborateurs et développer une activité bancaire à impact positif sur notre environnement sont aussi des éléments nécessaires à notre Transformation Digitale.
Lancé en Novembre 2020, le nouveau service de banque en ligne BMCI Connect est continuellement enrichi afin d’apporter toujours plus d’autonomie à nos clients. Les satisfaire pleinement constitue la clé de voûte de notre dispositif digital.
De toutes nouvelles fonctionnalités seront également proposées à notre clientèle et permettront d’augmenter leur satisfaction et intensifier leur autonomie. De manière globale, le Selfcare est au cœur de notre stratégie digitale et sera également intensifié sur d’autres métiers comme par exemple le Crédit à la Consommation.
«Etre la banque d’un monde qui change» représente une promesse et un engagement
CBI
/dans fast company /par adminUn demi-siècle de productivité !
CBI, fort de plus d’un demi-siècle d’expérience dans le secteur des technologies de l’information, incarne l’agilité et l’adaptabilité dans un environnement en constante mutation. Dans un entretien récent avec Khaled Benjelloun, Administrateur et DGA du groupe CBI, nous avons exploré la manière dont l’entreprise continue de s’adapter aux évolutions du secteur IT, de surmonter le défi de la rareté des talents, et d’approfondir son développement sur le continent africain. Nous avons également évoqué les projets à venir de CBI, qui s’inscrivent dans son engagement constant à continuer à servir ses clients avec les meilleures technologies et standards internationaux.
Comment CBI s’adapte-t-elle aux mutations du secteur IT ?
Chez CBI, nous maintenons notre capacité à évoluer en harmonie avec les transformations du secteur IT. Fidèles à notre histoire, depuis la création de CBI en 1970, nous anticipons constamment les tendances technologiques pour offrir les meilleurs services et solutions à nos clients.
Nous sommes passés de revendeur d’équipements informatiques dans les années 80-90 à revendeur de solutions dans les années 2000, et aujourd’hui, nous sommes des fournisseurs de solutions et de services managés à forte valeur ajoutée.
Cette démarche repose sur plusieurs piliers, à savoir le développement des compétences en interne : Nous accordons une importance capitale à la formation et au perfectionnement de nos collaborateurs, les maintenant au fait des meilleures pratiques de l’industrie IT et des plus hauts niveaux de certification chez nos partenaires.
Des partenariats stratégiques : Nous nous appuyons sur des partenariats forts avec les leaders mondiaux de la technologie, ce qui nous permet de délivrer à nos clients le meilleur des solutions qui existent aujourd’hui sur le marché des nouvelles technologies.
L’écoute des clients : Nous avons établi un canal de communication ouvert avec nos clients, qui sont devenus des partenaires au fil des années. Nous cherchons à comprendre leurs besoins en constante évolution et à cibler leurs diverses problématiques. C’est cette écoute active et cette relation de confiance qui font que CBI est aujourd’hui capable de proposer des solutions sur mesure, constituant une véritable valeur ajoutée pour nos clients.
Et enfin l’agilité : Notre structure organisationnelle et nos processus sont flexibles et en constante évolution pour nous permettre d’adresser au mieux les attentes de nos clients et de nos partenaires. Cette agilité, combinée à une rigueur indispensable à la bonne gouvernance de notre entreprise, est garante des meilleurs standards de qualité pour nos clients. D’ailleurs, CBI est certifiée ISO 9001, démontrant notre engagement envers des normes de qualité et une amélioration continue de nos processus et services.
Comment répondez-vous à la rareté des compétences au sein de l’industrie ?
La rareté des compétences est un défi considérable et ne concerne malheureusement pas que le secteur de l’IT au Maroc. Nous avons toujours mis le capital humain au centre de notre stratégie d’entreprise, autour de deux axes principaux :
Formation & Développement Interne : Nous accordons une priorité stratégique à la formation et à la montée en compétence de nos collaborateurs. Nos équipes bénéficient de formations et de certifications annuelles. En parallèle, à travers des partenariats avec des universités, nous accueillons chaque année de nombreux jeunes diplômés que nous accompagnons dans leur transition vers le monde professionnel.
Bien-être des Employés : Nous œuvrons pour la mise en place d’un environnement de travail optimal permettant à nos collaborateurs d’évoluer dans un climat d’excellence qui libère leur potentiel et crée un véritable vivier de talents. Impliquer, partager et donner du sens à notre travail sont les maîtres mots chez CBI, contribuant à l’excellence et à la cohésion de notre équipe.
Pouvez-vous nous expliquer le développement de vos activités en Afrique, un continent où vous êtes de plus en plus présents ?
Le développement des activités de CBI en Afrique est le fruit d’une expansion stratégique, démontrant notre engagement à jouer un rôle significatif sur le continent grâce à nos implantations locales. Nous avons établi des filiales au Sénégal en 2006 et en Côte d’Ivoire en 2017, renforçant ainsi notre proximité avec les clients en Afrique francophone. Nous avons investi dans ces pays en ouvrant des bureaux avec des équipes locales proches de nos clients, élément primordial pour créer une relation de confiance à long terme. Actuellement, nous sommes heureux d’avoir plus de 5 nationalités différentes au sein du groupe, ce qui constitue une richesse pour l’entreprise et pour ses clients.
Expansion à moyen terme : Nous avons également des projets concrets pour ouvrir d’autres implantations à moyen terme, renforçant ainsi davantage notre présence sur le continent et améliorant notre capacité à répondre aux besoins des marchés locaux.
Quels sont les projets que vous envisagez pour les années à venir ?
Nos projets futurs reflètent notre engagement continu à anticiper les besoins de nos clients et à demeurer à la pointe des tendances technologiques. Parmi les initiatives à venir, on peut citer :
Innovations constantes : Nous poursuivrons nos efforts pour fournir des solutions innovantes répondant aux défis technologiques émergents. Chaque jour, nous renforçons notre catalogue de services en développant nos compétences, nos outils et nos process pour mieux servir nos clients au Maroc et dans la région.
Expansion internationale : Nous explorons de nouvelles opportunités d’expansion au-delà du continent africain et chercherons à renforcer notre présence dans d’autres régions du monde.
Un demi-siècle de productivité !
AGIRH
/dans fast company /par adminNous prévoyons de cibler d’autres marchés en Europe et en Asie
Avec près de 22 ans de présence sur le marché, la notoriété d’AGIRH, filiale de Ténor group, n’est plus à faire. Le leader des logiciels de ressources humaines a su capitaliser sur son succès au Maroc pour se développer sur le marché africain et devenir ainsi le leader sur le continent. Une réussite qui pousse le groupe à sonder de nouveaux horizons. Détails de Mitar Issam, Directeur général Adjoint chez AGIRH.
Quel bilan dressez-vous de l’évolution de votre secteur au Maroc ?
Au Maroc l’utilisation des SIRH se développe de plus en plus. La digitalisation des processus RH est devenue une préoccupation majeure pour toutes les entreprises désireuses de rendre leur organisation et leur gestion plus cohérentes et plus performantes grâce à la mise en place d’un SIRH.
Il y a quelques années, l’utilisation d’un outil se limitait au calcul de la paie et la gestion administrative. Actuellement, l’entreprise marocaine a besoin, face à la concurrence et à la fuite des cerveaux, de fidéliser son personnel, en proposant un outil qui va à la fois faciliter la communication entre les équipes RH, les managers et les collaborateurs, optimiser la gestion du capital humain par une digitalisation totale des processus RH et enfin mieux servir les talents pour une meilleure rétention…
Les fonctions les plus demandées dernièrement sont la gestion prévisionnelle de la carrière, la formation, le suivi de la performance pour une rétribution équitable, les campagnes people review et la mise en place d’un portail collaboratif.
Dans ce sens, quel a été l’impact de l’introduction de l’Intelligence Artificielle sur votre activité ?
L’introduction de l’Intelligence Artificielle (IA) dans les solutions de gestion des ressources humaines (GRH) est un développement très prometteur qui offre de nombreux avantages. L’IA peut aider les entreprises à améliorer leurs processus de recrutement, à gérer leurs employés et à améliorer leurs pratiques de gestion des ressources humaines et ce en analysant leurs données et en leur fournissant des informations pertinentes sur les candidats. Les logiciels peuvent également aider les entreprises à cibler les candidats les plus susceptibles de réussir et à trouver des candidats qui correspondent mieux à leurs critères.
Les logiciels de GRH basés sur l’IA peuvent également aider les entreprises à gérer leurs employés. Les logiciels peuvent analyser les données des employés et fournir des informations précieuses sur leurs performances, leurs compétences et leurs besoins en termes d’évolution de carrière. Les entreprises peuvent utiliser ces informations pour prendre des décisions éclairées sur la gestion des ressources humaines. Enfin, les logiciels de GRH basés sur l’IA peuvent aider les entreprises à proposer par exemple des chemins de carrière adéquats aux talents, tout en intégrant les formations à suivre, l’évolution des compétences et ce en restant aligné avec les objectifs fondamentaux de l’entreprise.
Vous êtes de plus en plus présents sur le continent, quel est l’état des lieux de votre activité en Afrique ?
Nous avons pu ces dernières années, grâce à la souplesse et l’ouverture de notre solution, devenir le leader du marché africain en ciblant les moyennes et grandes entreprises. Dans ce sens, nous avons conclu des partenariats avec des intégrateurs locaux dans plusieurs pays du continent.
Actuellement, nous avons des références dans 16 pays. Le marché est très prometteur et AGIRH investit énormément pour mieux le servir. Chaque pays a ses particularités et ses spécificités, la force de notre progiciel est qu’il arrive à s’y adapter à moindres coût et délai.
Dans ce sens, quels sont encore les défis à relever sur le continent ?
La tendance des progiciels est d’aller vers le mode cloud au lieu du mode On-Premise vu les avantages qu’il présente (rapidité de déploiement, meilleure sécurité, veille technologique… ). Ceci reste encore un défi pour l’Afrique vu les domaines à améliorer pour profiter de ce mode pleinement. Je cite pour cela la couverture d’accès à Internet à améliorer à une grande échelle et la réglementation liée à l’accès et traitement des données à caractère personnel et/ou sensible (un volet en plein essor dans plusieurs pays en Afrique mais qui reste à affiner pour faciliter l’utilisation du cloud sans enfreindre l’accès aux données personnelles).
Vos projets pour les années à venir ?
Sur le plan de notre développement commercial, nous prévoyons de cibler d’autres marchés en Europe et en Asie. D’ailleurs, nous sommes en cours de conclure des partenariats avec des intégrateurs européens pour proposer AGIRH à leurs clients.
Pour ce qui est du volet technique, nous prévoyons de profiter des avancées technologiques en continu pour offrir à nos clients de nouvelles versions d’ AGIRH intégrant les dernières innovations et les best practices dans le domaine pour une meilleure expérience collaborateur/candidat. De plus, AGIRH permet à ses clients, moyennant ses contrats de maintenance, la possibilité de bénéficier des versions majeures de son produit au moins une fois chaque deux années pour leur garantir la pérennité de leur investissement initial et éviter l’obsolescence de ses solutions.
Nous prévoyons de cibler d’autres marchés en Europe et en Asie
PECTRA IMMOBILIER
/dans fast company /par adminUne nouvelle étape dans l’expansion de Fox Transport Company
Le secteur de l’immobilier professionnel est sur le point de connaître une transformation significative avec l’arrivée sur le marché de Pectra Immobilier, la toute nouvelle filiale du groupe Fox Transport Company. Cette expansion stratégique du groupe témoigne de son engagement pour répondre à un besoin en constante évolution sur ce créneau. Explications de Driss Azeroual, PDG de Pectra Immobilier.
Vous venez de lancer une nouvelle entité opérant dans le secteur de l’immobilier professionnel, pouvez-vous nous la présenter ?
PECTRA IMMOBILIER est une solution immobilière professionnelle qui répond aux standards internationaux. Ce premier projet du groupe dans le secteur de l’immobilier professionnel s’étend sur une superficie de plus de 20.000 mètres carrés. Situé dans la zone industrielle Sidi Ghanem-Marrakech, sur l’artère principale route de SAFI, ce projet propose des bureaux modernes, offrant un environnement de travail fonctionnel et inspirant. De plus, des Showrooms, dépôts et commodités sont mis à la disposition de la clientèle que ce soit à la vente ou à la location.
Qu’est-ce qui a motivé la mise en place de cette nouvelle structure ?
Pectra Immobilier est née pour répondre aux besoins de l’Industrie. En effet, l’immobilier professionnel joue un rôle crucial dans la prospérité des entreprises. La demande croissante d’espaces de stockage, de centres de distribution et de locaux industriels nécessite une approche professionnelle axée sur la qualité. Pectra Immobilier s’engage à offrir des solutions immobilières sur mesure pour répondre aux besoins spécifiques de chaque client.
Quelle est votre vision pour ce nouveau projet de grande envergure ?
PECTRA IMMOBILIER s’inscrit dans une vision à long terme du groupe ayant pour but de renforcer sa présence sur le marché national de l’immobilier professionnel. En effet, grâce à une solide infrastructure à sa disposition, cette filiale est préparée à relever les défis du secteur immobilier industriel avec agilité et innovation. Elle s’appuie pour cela sur la grande expertise du groupe.
Pour rappel, fort de nombreuses années d’expérience dans les travaux publics et l’exploitation minière, Fox Transport Company a acquis une renommée inégalée en matière de fiabilité et d’efficacité. Maintenant, avec PECTRA IMMOBILIER, cette même expertise sera mise au service de l’immobilier professionnel.
Vous êtes connus sur le marché pour votre engagement envers la durabilité ? Est-ce le cas pour ce nouveau projet ?
Bien évidemment, PECTRA IMMOBILIER partage un engagement profond envers la durabilité. L’entreprise continuera d’investir dans des pratiques respectueuses de l’environnement et d’explorer des solutions novatrices pour réduire l’impact environnemental de ses opérations.
Une nouvelle étape dans l’expansion de Fox Transport Company