CONTEXTE

ENTRE CROISSANCE ET PERFORMANCE

2030, un saut qualitatif de développement socio-économique ? Le Maroc, à l’image des pays émergents comme le Brésil ou encore le Mexique, souhaite, à travers la lucarne du rendez-vous planétaire de la Coupe du Monde, mettre le turbo sur ses ambitions de développement. Lors de la dernière édition, à la tribune des 500 Global, le président de la CGEM, faisait part d’une volonté d’investissement des acteurs du privé de près de 5 milliards de dollars, soit près de 50 MMDH. Infrastructures, hôtellerie, immobilier, BTP, transport… 2030, au-delà de l’effet mondial, s’avère être un boulevard d’opportunités économiques tout tracé pour la grande entreprise marocaine.

Cependant, même si un vent d’optimisme porte ce momentum, l’on ne peut occulter certaines réalités qui font partie de la vie économique des nations. Après tout événement planétaire de ce genre, les pays organisateurs doivent faire face à la gestion de «l’après» qui est très souvent dure à gérer. Il y a lieu, aujourd’hui, pour les opérateurs économiques marocains d’adopter une démarche froide et prudente, de sorte à anticiper les potentiels chocs moins lisibles dans ce dynamisme de la “croissance pour tous” à l’aune de 2030. Au-delà de l’euphorie attendue, les grandes entreprises doivent maintenir le cap de la durabilité et de la performance comme seuls axes de développement.

L’édition 2025 des 500 Global, fidèle à sa dynamique prospective, se propose donc d’ouvrir une brèche de réflexion sur comment les grandes entreprises marocaines pourraient, à l’aune du tournant 2030, construire un mindset de croissance durable et ainsi se parer à avoir des pieds d’acier pour affronter l’avenir.